Les 14es Jeux de la traduction se sont tenus au campus Glendon de l’Université York du 8 au 10 mars. C’est la crème de la crème des étudiants des cursus traduction de 10 universités qui ont participé à ces jeux. « C’est la première fois que le Glendon organise ces jeux », a affirmé la directrice de l’École de traduction, Lyse Hébert

Dans l’équipe de Glendon, se retrouvent Céleste Bédard, en deuxième année du cursus de traduction, et Stéphanie Jacquin en cinquième année de traduction. C’est la première fois que ces jeunes femmes participent à ces jeux.

« Pour faire partie de l’équipe, on a du passé un test », a souligné Stéphanie Jacquin. « Un texte littéraire, un texte plus technique et une publicité » a ajouté Céleste Bédard. Une fois la sélection en poche, les deux étudiantes ont fait quelques ateliers avec le reste des étudiants sélectionnés pour faire partie de l’équipe de Glendon.

« C’était sympa. Les professeurs nous ont donné des conseils pour réussir les épreuves », a indiqué Céleste Bédard. Malgré la préparation en amont, les jeunes femmes ont été un peu surprises par le déroulement des épreuves des Jeux de la traduction. Seulement le droit d’utiliser un dictionnaire papier unilingue. « Ça prend beaucoup plus de temps. Alors qu’Internet est plus rapide pour effectuer une recherche », a avoué Mlle Bédard.

Dans la salle, pas d’horloge et défense d’utiliser son téléphone. Elles ont donc un peu été prises par le temps. « Quand le professeur a annoncé qu’il restait juste 30 minutes – sur 1 h 30 – j’ai dû me dépêcher », a glissé Céleste Bédard. « Je n’avais fait que la moitié de la traduction de 250 mots », a ajouté Stéphanie Jacquin.

Une expérience enrichissante pour les deux étudiantes, mais parfois stressante pour Céleste alors que Stéphanie était plutôt relaxe face aux épreuves qu’elle a dû affronter. « Je prends la vie comme elle vient », dit-elle.

Pendant que les étudiants assistent à une conférence, les correcteurs, eux, sont en plein travail. C’est la troisième fois que Dominique Pelletier, chargée de cours à l’Université d’Ottawa, participe à cet événement en tant que correctrice « C’est une très belle aventure. On apprend ensemble entre correcteurs. On délibère sur des copies sur lesquelles nous ne sommes pas d’accord. Côté pédagogie de la traduction, c’est super formateur et ça nous permet de connaître les talents des étudiants d’autres universités », a-t-elle confié.

Les Jeux de la traduction sont vraiment une expérience inoubliable pour les participants et les correcteurs.