Toronto est une des villes les plus multiculturelles au monde. Dans cette diversité qui se décline de mille façons existe tout de même quelques points de repère susceptibles de rassembler les gens et, pour plusieurs, c’est la langue française qui constitue ce vecteur. Le thème de la Semaine de la Francophonie de Toronto, « Célébrons ce qui nous unit », illustre cette volonté de transcender les différences par l’entremise du français, langue cosmopolite s’il en est une.

Pour une 19e année consécutive, un comité organisateur a mis sur pied une programmation pour tous les goûts et toutes les générations. Du 20 au 30 mars, plusieurs activités s’enchaîneront qui contribueront à cimenter une identité francophone locale tout en stimulant l’attachement à la francophonie internationale. Soirées cinématographiques (La chute de Sparte, C.R.A.Z.Y., Le ver), journée familiale au Collège Boréal avec des divertissements pour les enfants, dictée Gabrielle Roy pour ceux qui veulent mettre leurs connaissances du français à l’épreuve, exposition de toiles des peintres québécoises Marie-Claire Blais, Rita Letendre et Françoise Sullivan, prestation du chanteur Paul Meslet, spectacle d’humour de Rosalie Vaillancourt, etc. : bref, tout ce qu’il faut pour aborder la langue française sous tous ses angles.

« C’est un grand rassemblement pour la francophonie dans son ensemble dans le Grand Toronto », commente avec enthousiasme René Viau, membre du comité organisateur. Plusieurs organismes ont mis la main à la pâte en ajoutant au calendrier un événement de leur cru. Comme l’explique M. Viau, ces organismes ont été invités à contribuer à la promotion par le biais des réseaux sociaux et de leurs propres contacts : « On veut absolument voir l’intérêt et la participation des gens ».

La façon même dont la Semaine de la Francophonie est mise sur pied illustre la variété et la force des composantes de la communauté de langue française dans la Ville reine. « Organiser une semaine comme celle-là, ça ne va pas sans l’aide d’organismes importants et le Collège Boréal est un organisme fort », explique René Viau avant de lever son chapeau à tous les autres qui contribuent à leur manière à ces célébrations. Les nombreux commanditaires comptent aussi pour beaucoup dans la qualité de la programmation.

Pour plus de détails sur ce qui sera offert aux Torontois pendant ces dix jours au cours desquels le français est à l’honneur, il suffit de consulter le site semainefrancophonietoronto.com. Participer à ces activités constitue une belle façon d’entamer le printemps!