Grande nouvelle, le Labo se refait une beauté avec un nouveau site Web qui est en développement. L’annonce a eu lieu à l’AGA, où le chargé de projet Eduardo Vasquez y a présenté les changements et ajouts proposés.

La nouvelle version du site mise sur l’expérience des utilisateurs et fait usage d’une nouvelle base de données. De cette façon, le Labo pourra consolider les publications et centraliser les profils des artistes.

Autre élément de discussion, l’idée d’un arrière-plan dynamique, toujours changeant où défileraient en alternance des designs et un recueil d’images historiques du Labo.

« L’arrière-plan dynamique est un peu un clin d’œil à l’art numérique, une catégorie des arts médiatiques », précise Dyana Ouvrard, directrice générale de l’organisme.

L’année de pandémie a été mouvementée au Labo. « L’équipe a eu le défi de repenser la diffusion de sa programmation, et ce, pendant que nous fêtions notre 15e anniversaire », s’exclame Glen Charles Landry, président du Labo. Ce fut un grand moment d’adaptation et de résilience duquel l’organisme est sorti avec brio.

Une vingtaine de projets ont été proposés pour une moyenne de deux initiatives par mois, même alors que tout était en ligne et passablement en arrêt. Le Labo a aussi travaillé avec 33 artistes issus, entre autres, de ses programmes de mentorat documentaire et de mentorat mi-carrière.

L’organisme a profité d’un Toronto en ligne pour développer sa présence Web avec des articles réguliers ainsi que des balados, des conférences, des webinaires et même 16 heures d’ateliers ont été offertes. Au total, il y a eu 2186 visionnements sur le Web du contenu produit.

Le conseil d’administration du Labo accueille de nouvelles personnes dont Evan Clemence, Fabienne L’Abbé, Azadeh Lavictoire, Marie-Camille Caparros et pour un deuxième mandat, Marcel Grimard.

« Nous avons aussi clôturé une ère de codirection. Cela n’aurait pas été possible sans le soutien inlassable du CA », affirme Dyana Ouvrard.

Du côté des finances, le Labo a fait d’énormes avancées. Le gros déficit qui dure depuis plusieurs années tire à sa fin grâce au travail acharné du personnel. L’année se termine avec un déficit de 30 000 $, ce qui représente un maigre 2 % du budget. La trésorière Marie-Camille Caparros espère avoir le plaisir de ne pas présenter une diapositive sur le déficit l’année prochaine.