Le festival musical Francophonie en Fête présentait la première fin de semaine de ses spectacles gratuits du 15 au 18 septembre à l’amphithéâtre The Bentway sous l’autoroute Gardiner avec une programmation des plus diversifiées, tant par le choix des artistes que par l’étendue de la diversité multiculturelle franco-ontarienne et la qualité des différents genres de musique.

Une terrasse avait été aménagée pour servir de la nourriture ainsi que des bières et cidres aux festivaliers. Les activités ont débuté le 15 septembre avec les prestations remarquées de Célia Opéra, une artiste franco-canadienne d’origine martiniquaise qui possède une voix rock et puissante, le Trio Hassiba (classique, jazz et musique expérimentale) ainsi que Cactus Club. Ce dernier, un groupe de Toronto, allie une musique pop moderne, mais aussi traditionnelle à des textes 100 % français, le tout dans un univers cabaret rock qui rappelle Velvet Underground, The Doors et Serge Gainsbourg. Assez intéressant comme style.

Puis le vendredi, les rythmes africains et soul se sont succédé avec N’Jacko Backo, Maryem Tollar et Alpha Rythm Roots, et la journée s’est achevée avec une prestation du populaire chanteur, compositeur et interprète franco-ontarien Stef Paquette.

Le lendemain, c’est la talentueuse Julie Kim qui a lancé la troisième journée du festival, mettant la table pour une programmation prometteuse avec comme deux dernières prestations celles d’Amélie et les Singes bleus, et LGS (Le Groupe Swing).

Michel Bénac et ses deux comparses (LGS) ont réussi un tour de force qui a clairement démontré leur grande popularité en Ontario français. Pendant 90 minutes, LGS a joué ses meilleurs succès et l’auditoire est resté debout durant toute la prestation, dansant et chantant avec eux. Plusieurs fans, que l’on pourrait aussi appeler des groupies qui suivent le groupe sur les réseaux sociaux, étaient venus pour ce spectacle et prendre des égoportraits avec le leader de LGS, Michel Bénac. Des enfants, des ados, des adultes de tous âges, des anglophones qui passaient par là, tous ont été captivés par leur musique entraînante. Le party a levé le 17 septembre, et a continué le dimanche avec d’autres artistes de la francophonie plurielle.

À noter que le Jour des Franco-Ontariennes et des Franco-Ontariens, le 25 septembre, le party se poursuivra avec six autres spectacles gratuits présentés au Carrot Common Green Roof sur l’avenue Danforth avec, entre autres, l’interprétation des chansons Mon beau drapeau et Notre place.

De plus, il y aura deux spectacles en salle avec les prestations de Luc De Larochellière, le 24 septembre à 20 h au Glenn Gould Studio avec, en première partie, Andrea Lindsay, puis celui de Louis-Jean Cormier le 7 octobre à 20 h au Paradise Theatre avec, en première partie, McLean. Billets et informations disponibles sur le site de Francophonie en fête.