La dernière fin de semaine de mai a eu lieu le 13e congrès annuel du Regroupement des élèves conseillers francophones de l’Ontario (RECFO) sur le thème Cap sur la collaboration.
En tant qu’organisme de soutien envers les élèves conseillers, le RECFO offre le congrès annuel en tant que soutien et formation pour les jeunes et les différents personnels des conseils scolaires et leurs écoles pour qu’ils puissent défendre les intérêts des élèves francophones.
Audrey Lemire est en 11e année à l’École secondaire catholique Sainte-Trinité à Oakville. Avec sa partenaire conseillère, Sandra Kemzang, elles représentent les élèves du secondaire du Conseil scolaire catholique MonAvenir.
Elles sont deux parmi la vingtaine de jeunes des différents conseils scolaires publics et catholiques de la province appelés à être les porte-parole de leurs camarades en éducation.
C’est le premier mandat d’élève conseiller d’Audrey Lemire, qui explique avoir suivi un processus rigoureux de sélection avant d’obtenir ce poste. « C’est une belle opportunité. J’ai hâte d’être la voix des élèves et de les informer que mon rôle existe même », s’exclame-t-elle.
Elle affirme que c’est un peu suite à un de ses cours que ses perspectives ont fait un 180°degrés. « J’adore le cours de loi de M. Dave. Il m’a inspirée à plusieurs niveaux et la loi et les politiques me passionnent beaucoup maintenant », avoue-t-elle. Le rôle d’élève conseiller semblait le tremplin parfait au développement de ces passions.
Durant le congrès, deux ateliers en particulier ont marqué l’adolescente de Sainte-Trinité. L’atelier Comment parler du racisme a apporté et suscité de bonnes discussions qui peuvent souvent causer un certain malaise.
« On ne peut pas avoir peur d’exposer ces sujets, car il y a toujours plus à faire et à améliorer », affirme Mlle Lemire.
L’atelier Objectif pour un mandat réussi s’est penché sur les notions de politique qui affectent les élèves, le rôle de la rétroaction vers l’amélioration et le pouvoir de collaboration, tous importants pour la représentante des élèves du Csc MonAvenir, qui prend son rôle très au sérieux.
« De plus, c’était agréable de rencontrer d’autres élèves conseillers de partout en province avec la même mentalité et des passions similaires », ajoute-t-elle.
Le format Zoom du congrès, même si à l’écran, permet des interactions et des rencontres importantes au développement continu d’une communauté langagière en minorité.
Au cours de son mandat, Mlle Lemire désire offrir une expérience similaire à celle qu’elle a vécue au congrès à ses camarades. Des ateliers de leadership et de perfectionnement sur divers sujets tels que le racisme et l’inclusion.
« L’éducation envers ses enjeux est primordiale et le partage aussi pour provoquer du changement. Il faut plus de discussion, plus de prise de parole et plus d’écoute si on veut arriver à régler les injustices et combattre les inégalités » conclut Audrey Lemire, sans hésitation.