Et de 30 pour le festival littéraire Word on the Street de Toronto qui s’est tenu cette année au Centre Harbourfront le dimanche 22 septembre. Pour faire court, ce festival haut en couleur est une célébration de la lecture et du livre canadien dans toute sa diversité, il est tout simplement le plus grand festival du livre et du magazine en plein air du pays. Et le public ne s’y était pas trompé, ils étaient des milliers de visiteurs et des lecteurs en herbe à circuler entre l’armada de kiosques et à arpenter, sous un soleil radieux, les allées éphémères du Centre Harbourfront. L’objectif étant de découvrir les nouveautés littéraires ou de rencontrer ses écrivains préférés puisqu’ils étaient quelque 200 auteurs présents in situ, d’autant plus que l’entrée était gratuite (eh oui! La culture n’a pas de prix).

Pour trouver la francophonie dans cette cacophonie, il fallait se rendre à l’aile Ouest, plus précisément à la scène MonAvenir. Réunis sous cette même bannière et sous un même chapiteau pour faire place à la langue française, le Regroupement des éditeurs franco-canadiens (REFC), l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français (AAOF) et la librairie Mosaïque ont présenté une belle brochette de titres franco-canadiens ainsi que des séances de dédicaces de nombreux auteurs tels que Claude Forand avec son dernier roman Le pire vampire (Éditions David), Diya Lim, lauréate du prix du livre d’enfant Trillium de langue française 2019 pour son roman La marchande, la sorcière, la lune et moi (Éditions L’Interligne), Didier Leclair dont la sortie de son dernier roman Le vieil homme sans voix (Éditions David) est imminente, Michèle Laframboise, auteured’une multitudes de romans de science-fiction ou encore votre serviteur, Soufiane Chakkouche avec son dernier roman L’inspecteur Dalil à Paris (sélectionné au Grand prix international de la littérature policière 2019) aux éditions Jigal Polar.

Parallèlement, la scène MonAvenir avait, littéralement, plusieurs tours dans son sac. Ainsi, différentes activités ont été proposées au public, à l’image du spectacle de conte avec Djennie Laguerre, des séances de lectures avec les auteurs Paul Roux, Diya Lim, et Marie-Louise Gay, de la conférence/débat avec l’auteur et illustrateur Paul Roux ou du concours d’orthographe et d’épellation organisé par Épelle-moi Canada. Selon l’avis de la fondatrice et de ce dernier, Dorine Tcheumeleu, « l’équipe d’Épelle-moi est très satisfaite du déroulement de cette journée. Nous avons eu un taux de participation qui dépasse les plus optimistes de nos prévisions. Quoi de mieux qu’un tel concours réussi pour montrer la beauté de ce Canada bilingue, c’est ce qu’on a vécu durant cette magnifique journée ».  

Cette 30e édition est donc sans conteste un franc succès, ce qui est de bon augure pour la suite. En effet, et même si comparaison n’est pas raison, le Word on the Street est une sorte d’antichambre du Salon du livre de Toronto qui approche à grands pas, date annoncée, du 5 au 7 décembre prochain.

SOURCE: Soufiane Chakkouche

PHOTO: Séance de lecture avec Marie-Louise Gay, écrivaine et illustratrice pour enfants