La Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA) se réjouit de voir la langue française occuper un espace important dans les orientations qui doivent être proposées prochainement par le gouvernement fédéral dans le cadre de la modernisation prochaine du cadre législatif des langues officielles au pays.
Lors d’une rencontre avec Mélanie Joly, ministre du Développement économique et des Langues officielles, la FGA, accompagnée d’autres organismes francophones chefs de file en matière de développement économique, ont pu discuter des enjeux et des opportunités pour les gens d’affaires francophones de la province, et la FGA se félicite de l’écoute, mais aussi des orientations qui ont été partagées.
L’organisme salue l’objectif visant à établir un nouvel équilibre en matière linguistique, en favorisant la progression vers l’égalité réelle du français et de l’anglais dans la société canadienne tout en reconnaissant la réalité des communautés de langue française en situation minoritaire au pays. « La FGA est heureuse de constater l’engagement du gouvernement fédéral envers le français et considère qu’il s’agit d’un pas dans la bonne direction », a souligné son président Dominic Mailloux.
La FGA en profite pour souligner l’écoute et l’engagement du gouvernement dans le dossier de l’immigration francophone, et souligne le fait que le bilinguisme constitue un avantage, notamment économique, pour l’ensemble des Canadiens.
« Favoriser l’immigration francophone constitue un excellent moyen de contrer le vieillissement de la population active francophone tout en répondant au problème de pénurie de main-d’œuvre déjà présent dans certains secteurs, remarque Richard Kempler, directeur général par intérim de l’organisme.
La FGA est également très sensible aux dispositions qui pourraient être proposées pour protéger et promouvoir le français au Canada dans la sphère publique comme dans l’économie. Pour la première fois, il semble que le gouvernement du Canada soit prêt à proposer d’étendre les dispositions de la Loi sur les langues officielles au secteur privé, en l’occurrence aux entreprises privées de compétence fédérale, ce qui ne manquera pas de créer, à terme, un effet d’entraînement pour l’ensemble des grandes entreprises au pays. »
SOURCE – FGA