Après Claude Monet, Auguste Renoir, Berthe Morisot et Paul Gauguin, c’est au tour du prolifique artiste avant-gardiste et chef de file du fauvisme, Henri Matisse, de passer sous la loupe d’Ophélie Delacour, le 20 février dernier, dans la « série de portraits d’artistes » organisée par la Bibliothèque publique de Toronto (TPL) en collaboration avec l’Alliance française de la même ville.
Pour rappel, cette jeune guide touristique exerçant à Paris est diplômée en médiation culturelle à l’école du Louvre de la Ville lumière et est spécialiste de l’impressionnisme.
Certes, il serait excessif, voire abusif, de qualifier les œuvres d’Henri Matisse d’impressionnistes, mais il n’en demeure pas moins qu’il s’est inspiré de ce mouvement à ses débuts, du moins. Or, le travail de l’artiste n’a eu de cesse de se développer durant toute sa vie artistique, une vie qui a failli ne jamais voir le jour.
En effet, pour la petite histoire, Ophélie Delacour nous apprend que c’est suite à une hospitalisation causée par une crise d’appendicite où Henri Matisse se voit offrir des outils de dessin afin de tuer le temps, que le futur peintre découvre cet art et décide d’y plonger corps et âme pour en faire son « métier ».
Très vite, il s’illustre, notamment avec le fameux tableau intitulé « Luxe, calme et volupté » en référence au poème L’invitation au voyage de Charles Baudelaire. L’autre peinture qui a poussé Matisse dans les bras de la réussite est la déroutante « Femme au chapeau » qui n’est autre que le portrait de sa conjointe peint en 1905.
« Les œuvre de Matisse ont une sorte de souplesse dans les mouvements, on a l’impression que ses personnages bougent lentement », confie notre guide d’un jour. Aussi, de l’avis de cette dernière, il est impossible d’exposer en une heure toutes les œuvres de cet artiste tant elles sont nombreuses, diverses et variées, parole de spécialiste!
Quant à la prochaine et dernière visite guidée en ligne de cette série, elle sera consacrée à Eugène Delacroix et aura lieu le 20 mars prochain. À vos agendas!
SOURCE – Soufiane Chakkouche
PHOTO – Le Bonheur de vivre (1905-1906)