Dans le cadre des activités de la Semaine de la Francophonie à Toronto, Francophonie en Fête proposait deux prestations musicales au Daniels Spectrum mettant en vedette, en première partie, l’autrice, compositrice et interprète métisse Mimi O’Bonsawin, et pour le spectacle principal, la très talentueuse artiste de renommée internationale Diane Tell.

La communauté francophone était nombreuse pour cette soirée tant attendue après deux longues années de confinement sans événements culturels autres que virtuels. D’ailleurs, ce sont les premiers mots prononcés d’entrée de jeu par le directeur général de Francophonie en Fête, Jacques Charrette, qui a demandé aux participants s’ils étaient heureux de se retrouver enfin pour un spectacle de la sorte. Ce à quoi la foule a répondu par des applaudissements nourris et des cris de joie. L’atmosphère était à la fête!

Les 30 premières minutes ont permis de découvrir la musique de Mimi O’Bonsawin, originaire de Sudbury et qui habite maintenant à Toronto. Seule sur scène avec sa guitare, la chanteuse a interprété quelques titres en français de son album Elle danse ainsi que quelques chansons en anglais. Elle lancera cette année un cinquième album. Sa voix unique et son style folk francophone pop ont bien plu au public.

Puis, après une pause de 20 minutes, Diane Tell et ses musiciens ont fait leur entrée sur scène. Accompagnée d’un contrebassiste, de Serge Farley-Fortin à la direction musicale, et du multi-instrumentiste Julien Fillion, l’artiste originaire du Québec qui vit en Suisse a présenté des titres de son plus récent album Haïku réalisé par Fred Fortin.

Au cours de sa carrière, Diane Tell a produit une douzaine d’albums de chansons originales, un album d’adaptations inédites par Boris Vian de grands classiques du jazz, une comédie musicale, Marilyn Montreuil, coécrite avec Jérôme Savary, et un grand nombre de participations et de collaborations, dont celle à La Légende de Jimmy de Michel Berger et Luc Plamondon en 1990.

En très grande forme et toujours aussi charmeuse et énergique sur scène, Diane Tell a fait plaisir à son public en interprétant quelques-uns de ses plus grands succès qui ont fait d’elle une vedette de la francophonie au Canada et en Europe depuis plus de quatre décennies. Des chansons telles que Si j’étais un homme, La légende de Jimmy et Souvent longtemps énormément que l’auditoire a fredonné avec elle.

Sa prestation était touchante, toute en douceur sous un éclairage tamisé. La voix de Diane Tell est sans artifice et réconfortante, sa joie de vivre et d’aimer chanter est contagieuse. Bref, une soirée inoubliable qui a clôturé brillamment la Semaine de la Francophonie dans la métropole.

PHOTO – Diane Tell