L’artiste multidisciplinaire Julie Kim poursuit son aventure musicale dans le Jazz Funk de son premier album solo Portrait. Sa voix forte porte ses paroles qui font le compte rendu de l’artiste et de la femme qu’elle devient et qu’elle est devenue.

Cet album porte le titre de Portrait car elle y explore diverses questions liées à l’identité et à l’image de soi (Je dis ce que je pense) et à la difficulté de verbaliser ses pensées (Trouver les mots), entre autres thématiques qui lui tiennent à cœur.

Portrait s’avère un peu une ode aux Franco-Ontariens. À force de découvrir et de côtoyer des artistes qui ont pris le parti courageux de chanter en français en milieu minoritaire, elle aussi désire renouer avec sa langue maternelle et contribuer à l’épanouissement de la culture francophone en Ontario.

« Je rêvais de faire quelque chose de différent en français qui va avec ce qui m’inspire comme style de musique et le soul, c’est ce qui me fait vibrer », dit-elle.

En français, c’est rare d’entendre du rhythm and blues, néo-soul American. C’est bien la découverte du répertoire du Français Ben l’Oncle Soul qui a servi de déclencheur pour ce projet.

De retour sur scène maintenant, Julie Kim savoure les retrouvailles avec ses chansons accompagnées par le talentueux musicien Michael Shand au clavier et à la guitare et Mathieu Landry à la batterie. Ensemble, le trio est électrique. Le son est chaud, vibrant et fait taper du pied même à travers l’écran.

Ancienne choriste du slameur YAO, Julie Kim est aussi membre du groupe franco-ontarien Les Chiclettes qui en est maintenant à la production de son troisième album. Le premier album du trio musical avait remporté le prix Coup de foudre à Contact Ontarois en 2010, ce qui avait facilité une tournée dans les Maritimes et en France.

(Crédit photo: Groupe JKB)