Le jeudi 13 mai, l’Espace francophone de Halton tenait son assemblée générale annuelle (AGA). Sans surprise, le bilan de l’année 2020 fut marqué au sceau de la COVID-19.
C’est ce qui est ressorti de la lecture du rapport du président, Dominique Janssens. Malgré les annulations et les contraintes sanitaires, l’organisme a été en mesure de prendre certaines initiatives : participation à la FrancoFEST du Centre francophone Hamilton, lancement d’une infolettre mensuelle, lever du drapeau franco-ontarien à Burlington, atelier artistique pour les enfants à l’occasion de l’Halloween, préparation d’un sondage qui sera mis en circulation dans la communauté au cours des prochains jours, etc.
« À cause de la fermeture les lieux de rassemblement, nous avons dû nous réinventer comme la plupart des organismes communautaires. Ce ne fut pas évident au début, mais grâce à l’implication des membres du CA, nous avons quand-même réussi à offrir quelques activités et services et continué nos efforts de planification en fin d’année. Le bilan financier est encore positif, l’équipe est solide. Nous espérons bien pouvoir reprendre des activités plus en présentiel dès que le confinement sera levé une fois pour toutes », a commenté M. Janssens.
L’Espace francophone de Halton tire son épingle du jeu avec peu de moyens : ainsi, les revenus avoisinaient les 1600 $ en 2020 comme l’assistance l’a constaté à la lecture du rapport financier par le trésorier Pierre Dick. Néanmoins, l’organisme a été en mesure de s’acquitter de ses responsabilités et même de dégager un surplus.
Les élections ont confirmé dans leurs fonctions Dominique Janssens, Didier Koffi, Francine Vachon, Georgette Amihere, Jean-Claude Ngansoo et Pierre Dick.
Comme c’est le cas depuis sa fondation, les AGA de l’Espace francophone de Halton sont toujours l’occasion de faire connaissance avec une personnalité ou un organisme dans le cadre d’une conférence. L’attention de l’assistance s’est donc portée sur Carole Gballou, présidente de l’Association de la Communauté Ivoirienne de la Région de Toronto (ACIRT).
Cet organisme méconnu a à son crédit nombre de réalisations et un réseau de contacts étendu : plus de 120 adhérents et environ 600 sympatisants.
Ses priorités sont présentement les jeunes, les familles et les petites entreprises. C’est particulièrement le cas depuis le début de la pandémie. L’ACIRT peut se targuer du succès de sa page Instagram auprès des jeunes (71 abonnés), d’une distribution régulière de denrées depuis juillet dernier auprès des familles nécessiteuses et isolées (367 boîtes d’une valeur totale de 55 050 $), du lancement d’ateliers virtuels de cuisine, d’une distribution de cadeaux aux enfants de familles démunis pour Noël, etc.
« On a décidé de recenser toutes ces entreprises qui appartiennent à des gens de notre communauté et d’en faire la promotion », ajoute Mme Gballou.
L’ACIRT prévoit aussi créer un camp de leadership pour les jeunes et une bourse pour les finissants du secondaire qui veulent entreprendre des études collégiales ou universitaires.
En conclusion de l’AGA, un participant, Jean Assamoa, a annoncé qu’un festival africain et multiculturel était en préparation. Si tout va bien, le 14 août prochain, à Milton, musiciens et artisans en majorité francophones partageront leur savoir-faire pendant toute une journée de réjouissances.
PHOTO – Carole Gballou