La cinquième édition du Toronto Newcomer Day a eu lieu à la place Nathan Phillips devant l’hôtel de ville, le jeudi 16 mai, en présence de nombreux organismes anglophones et francophones.

John Tory avait lui aussi fait le déplacement et a rappelé l’importance des immigrants dans la communauté torontoise. Il a parlé de plusieurs histoires de réussite d’immigrants, dont celle d’une famille syrienne arrivée en tant que réfugiée dans la Ville reine.

John Tory a eu des mots d’encouragement pour tous les nouveaux arrivants. Sa porte est toujours ouverte. « S’il y a quelque chose qu’on ne fait pas bien, des services qui ne sont pas à la hauteur de vos attentes, venez me voir », a mentionné le maire. Il va sans doute être débordé vu le nombre de choses qu’il reste encore à faire (équivalence des diplôme, insertion professionnelle, etc.) pour vraiment inclure les nouveaux arrivants.

Une centaine d’organismes étaient présents et il y en avait pour tous les goûts : Access Employment – un service en employabilité bilingue financé par le gouvernement – North York Community House. Il y avait aussi des services de santé tels que After Breast Cancer ou Sherbourne Health. Les institutions postsecondaires telles que Centennial College ou Seneca College étaient aussi de la partie.

Les francophones avaient également élu domicile devant l’hôtel de ville. Pour certains, tel Action Positive, c’était la première fois. « Nous avons été invités par le Réseau en immigration », confie Michel Lussier.

Pour sa part, FrancoQueer a fait les démarches pour participer à ce Salon. « C’est un anglophone de Scarborough qui m’a parlé de cette activité et j’ai contacté directement la mairie pour pouvoir y participer », glisse Naima Hazem.

Par contre, c’était la deuxième fois qu’Oasis participait à cette journée. « Nous avons été invités par la mairie, car nous faisons partie de la liste des meilleurs établissements francophones permettant l’établissement en Ontario », mentionne Catherine Belokapov. Cependant, il manquait à l’appel certains piliers de la francophonie, dont le Centre francophone. Ce n’est pas très étonnant vu que ce Salon ne semblait pas être très connu dans la communauté.

PHOTO: Les participants ont déambulé d’un kiosque à l’autre.