Trente participants suivent à l’heure actuelle un programme en entrepreneuriat étendu sur quelques semaines. L’opportunité s’est adressée à ceux qui souhaitent adapter un concept d’affaires au Canada ou encore à ceux qui souhaitent se lancer en affaires et veulent en savoir plus sur comment développer une matrice d’affaires dans un contexte d’innovation.

Souad Nadji, une participante du programme raconte son expérience de la première séance de formation. « Je suis nouvelle au monde de l’entrepreneuriat et grâce à ce programme j’espère avoir les outils nécessaires pour bien m’intégrer à ce monde », explique-t-elle. Présentement, elle est coordonnatrice d’un programme de relais, mais un projet, qu’elle souhaite réaliser, lui trotte dans la tête depuis longtemps.

La formation est d’un avant-midi pendant trois sessions espacées de quelques semaines. Les participants pourront mieux synthétiser les apprentissages ainsi qu’avoir la chance de les appliquer en temps réel à leurs projets individuels.

« Je me suis intéressée à cette formation, car elle s’adresse aux francophones et elle est offerte en collaboration avec HEC Montréal qui est reconnue mondialement », précise Mme Nadji.

En plus du tour de table de présentation des participants et du conférencier Fabian Moreno, la première rencontre a fait le point sur l’importance du pouvoir de l’adaptation et de l’écoute du marché et des opportunités.

« Face aux défis que l’on pourrait rencontrer, la capacité d’adaptation est la survie et peut faire la différence entre un succès ou un échec », affirme Mme Nadji en bonne étudiante.

Ce qui semble lui avoir beaucoup plu, c’est le temps qu’a pris le conférencier de découvrir les divers projets en les utilisant comme cas pratiques afin d’enseigner les démarches entrepreneuriales. Rien de mieux que des exemples!

« On a aussi étudié le modèle d’affaires de l’entreprise Nespresso et l’évolution et l’adaptation du concept à tous les niveaux », explique la participante.

Pour Souad Nadji, le plus grand défi au démarrage de son projet consiste à trouver des solutions de financement adéquates. Elle pense aussi qu’avoir de l’accompagnement et du mentorat après une formation est un vrai défi surtout en tant que francophone en Ontario.

« Et il faut aussi bien sûr s’assurer d’étudier les besoins du marché pour confirmer que son projet répond à un besoin existant et qu’il apporte une valeur additionnelle au client », affirme-t-elle.

Autre que Fabian Moreno, le conférencier de la première formation, les participants bénéficieront de l’expertise de Manaf Bouchtentouf, le 15 septembre, ainsi que celle de Luis Cisneros, le 29 septembre.