OPINION: Si vous croyez toujours que les succès de notre gouvernement dans l’amélioration des soins de santé et la fin de la médecine de couloir sont de simples « mots à la mode », vous ignorez les améliorations sans précédent à un système de santé de classe mondiale.
Lorsque j’ai commencé à travailler comme infirmière aux urgences d’un hôpital local en janvier 2017, j’ai vite compris la profonde négligence et la mauvaise gestion que subissait notre système de santé publique par le gouvernement libéral de l’époque. Ce gouvernement faisant preuve d’une absence complète de vision et de compréhension des besoins en santé des Ontariens. La machine bureaucratique était si massive et si lourde qu’elle a siphonné la plus grande partie du financement en santé, laissant peu ou pas de retombées pour les besoins sur le terrain afin de payer pour les équipements indispensables ou les niveaux d’effectifs appropriés.
Certains de mes premiers quarts de travail aux urgences restent profondément gravés dans ma mémoire. Je me souviens d’avoir vu mes patients endurer des expériences douloureuses et évitables, dont une jeune femme qui avait fait une fausse couche dans la salle d’attente parce que nous ne pouvions pas préparer une civière pour elle à temps. Il m’est arrivé de devoir fouiller désespérément à travers tout le premier étage de l’hôpital pour trouver un fauteuil roulant simplement pour aider un patient avec ses besoins de base. Je me souviens aussi très bien à quel point c’était effrayant de me retrouver en danger physique, seule dans les toilettes avec un patient atteint de démence, loin de la portée de toute personne qui aurait pu m’aider. Telles étaient les réalités que je vivais chaque jour lorsque je mettais mon uniforme et je suspendais fièrement ce stéthoscope autour de mon cou.
J’ai vite compris que je n’étais pas seule dans cette lutte. C’était une réalité que de nombreuses infirmières ont dû endurer.
Parfois, je me sentais désespérée, mais j’ai été élevée par une mère célibataire forte, qui m’a appris à ne jamais abandonner.
C’était dans ce couloir d’hôpital très occupé que mon amour et ma passion pour la politique sont nés. Au printemps 2018, j’ai décidé de solliciter un premier mandat auprès des gens de Mississauga Centre. Je me suis rendu compte à quel point les gens se reconnaissaient dans mon histoire de « soins infirmiers de couloir ». Presque toutes les personnes à qui j’ai parlé à la porte avaient une histoire à partager sur quelqu’un qui a été obligé d’attendre des heures, voire des jours, dans un couloir sur une civière, une chaise ou rien du tout, ou sur une certaine forme de liste d’attente pour accéder aux soins dont il avait désespérément besoin. Mes voisins et ma communauté, comme beaucoup d’autres dans notre province, se reconnaissent dans notre message progressiste-conservateur de mettre fin aux soins de santé de couloir, d’investir dans les services de soutien en santé mentale et en toxicomanie, de créer des lits de soins de longue durée et de respecter l’argent des contribuables.
Alors, il n’était pas surprenant qu’en juin 2018, l’Ontario ait élu 76 députés progressistes-conservateurs au parlement provincial, dont moi-même. Sous la direction extraordinaire du nouveau premier ministre Doug Ford, nous avons reçu un mandat particulièrement fort et clair de la part du peuple pour défaire des années de négligence et de mauvaise gestion qui avaient frappé le système de santé publique de notre province. En effet, ce n’était pas une mince affaire, mais nous avons fait ce que les conservateurs font de mieux : se retrousser les manches et se mettre au travail.
Près de trois ans après le début de notre mandat, à quoi ressemble-t-elle cette amélioration?
L’année dernière, l’Ontario a ajouté plus de 3 100 lits afin d’accroître la capacité dans le secteur hospitalier et réduire les pressions causées par la COVID-19. Le gouvernement investira 30 milliards $ au cours des dix prochaines années dans les projets d’infrastructure hospitalière à travers l’Ontario. Dans le cadre de son Plan de préparation sanitaire de l’automne d’une valeur totale de 2,8 milliards $, le gouvernement a investi 283,7 millions $ pour soutenir les efforts continus du système de santé.
Les gouvernements précédents ont parlé de solutions sans jamais agir. Entre 2011 et 2018, seulement 611 nouveaux lits ont été construits et des chambres désuètes nécessitant un réaménagement urgent ont été laissées telles quelles. Un grand nombre de ces chambres ont été construites selon les normes de l’an 1972, ce qui a considérablement contribué à la gravité et à la propagation de la COVID-19 dans les foyers connaissant une éclosion. Il n’est pas étonnant que des gens languissaient sur des civières de couloir aux urgences alors que les lits de soins actifs étaient occupés par des patients nécessitant un autre niveau de soins (ANS) qui auraient été bien mieux servis dans un foyer de soins de longue durée. Nos projets de construction accélérée avec Trillium Health Partners permettront la livraison de 640 nouveaux lits à Mississauga. Sous notre gouvernement, 22 368 places de soins de longue durée nouvelles et améliorées sont déjà en conception dans la province.
En matière de santé mentale, notre gouvernement a affirmé une vérité simple : la santé mentale, c’est la santé. Pour la première fois dans l’histoire de l’Ontario, les conservateurs ont nommé un ministre ayant pour mandat unique la responsabilité de chercher des solutions pour tous en matière de santé mentale et de lutte contre les dépendances. L’importance de son mandat est devenue encore plus évidente depuis la crise sanitaire. La pandémie a posé des défis sans précédent dans la vie quotidienne de chaque Ontarien, séparant les êtres chers les uns des autres, les élèves des salles de classe qui leur manquent tant ainsi que nous tous des plaisirs les plus simples de la vie que nous tenions pour acquis.
C’est pourquoi notre engagement envers la santé mentale au cours des neuf derniers mois reste si crucial.
Je suis particulièrement fière de notre plan « Vers le mieux-être : un plan pour bâtir le système ontarien de santé mentale et de lutte contre les dépendances » qui s’appuie sur notre engagement de 3,8 milliards $ sur dix ans, y compris un investissement de 175 millions $ dans notre dernier budget. Cette allocation assure un plus grand accès aux soutiens en santé mentale pour les populations vulnérables, y compris les étudiants de niveau postsecondaire, les travailleurs de première ligne, les aînés, et les communautés autochtones et francophones.
Finalement, notre gouvernement respecte et priorise nos aînés en finançant les services dont ils ont besoin et dont ils sont dignes. Dès le début de notre mandat, nous avons su que mettre fin aux soins de santé de couloir profite directement à la population vieillissante et âgée de l’Ontario. Nous avons également travaillé rapidement pour garantir aux aînés à faible revenu des soins dentaires gratuits, y compris des examens, des radiographies et des soins dentaires, grâce au Programme ontarien de soins dentaires pour les aînés. Depuis la pandémie, nous avons accordé 25 millions de dollars supplémentaires pour étendre le programme, y compris la rénovation d’installations existantes et une transition vers de plus grandes opérations mobiles pour s’assurer que les personnes âgées à haut risque n’ont pas à se déplacer longtemps pour accéder aux soins. Grâce à ces changements, nous nous sommes assurés que moins de personnes âgées auront besoin de se rendre aux urgences pour des complications évitables en santé bucco-dentaire.
Pour résumer mes pensées, je crois qu’au bout du compte notre gouvernement et nos détracteurs veulent la même chose – un système de santé qui peut aider le plus d’Ontariens possible de manière digne et compatissante. Contrairement à notre opposition, nous ne faisons pas des promesses vides et irresponsables au sujet de notre système de santé, par exemple de déclarer arbitrairement vouloir « doubler le budget de la santé » lors des entrevues médiatiques, parce que nous comprenons le poids énorme et la responsabilité que ce genre de promesse porte. Le respect de l’argent des contribuables est profondément ancré dans notre philosophie.
En fin de compte, la population de l’Ontario aura le dernier mot pour évaluer si nous avons fait du bon travail ou non. Mais pour le moment, j’ose dire que nous sommes sur la bonne voie pour obtenir un deuxième mandat de la population de l’Ontario et pour continuer à être un gouvernement pour les gens.
AUTEURE: Natalia Kusendova, infirmière autorisée et députée provinciale de Mississauga-Centre