Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’équipe portant à bout de bras l’Université de l’Ontario français (UOF) ne s’est pas laissée démonter par l’incertitude qui marque jusqu’ici son existence. C’est pourquoi une première École d’été a été organisée sans plus attendre et, les 28 et 29 août, une soixantaine de participants ont répondu à l’invitation de l’institution pour échanger et mettre leurs connaissances en commun.

Il s’agissait là, en effet, du but de l’exercice : jeter les bases d’une compréhension commune et déterminer les meilleures avenues pour maximiser les atouts de l’UOF et offrir une éducation moderne. Ce sont, pour l’essentiel, des experts en mobilisation des connaissances et recherches partenariales dans les domaines culturel, social, communautaire, etc., qui se sont réunis dans le contexte du Carrefour francophone du savoir et de l’innovation, une entité sous la direction de l’UOF.

L’objectif du Carrefour est de regrouper les principaux acteurs de la francophonie du Centre-Sud-Ouest, question de constituer un milieu professionnel dynamique et propre à la formation de partenariats. « C’est un projet à long terme si l’on parle d’un espace physique, explique Jason Luckerhoff, vice-recteur au développement des programmes et du savoir. C’est important pour nous que ça ait pignon sur rue et que ce soit dans l’université. »

La première journée, c’est par le biais d’un webinaire que des participants de partout se sont joints à l’École d’été. (Crédit photo: UOF)

N’empêche, d’ici là, l’École d’été constituait une première étape et la journée du mercredi fut consacrée aux présentations intercalées de périodes d’échange entre les participants. C’est par le biais d’un webinaire que la plupart des participants étaient en contact et les organismes partenaires du Carrefour étaient conviés à y assister.

Des représentants de ces organismes avaient ensuite rendez-vous à l’Alliance française de Toronto, jeudi, pour un exercice de réflexion. En se basant sur ce qui avait été dit la veille, les participants ont discuté des façons d’innover et de s’organiser pour rendre le Carrefour pleinement fonctionnel et faire en sorte qu’il contribue pleinement à la mission de l’université. Ceci dit, des projets de recherche sont déjà en marche et l’UOF et ses collaborateurs fourmillent encore d’idée. « Ce que l’on voit, c’est que la journée d’aujourd’hui va probablement amorcer d’autres projets », commente M. Luckerhoff au terme de la seconde et dernière journée de l’École d’été.

Cette première activité de l’UOF s’inscrit dans la vision que l’institution a de soi : être un lieu d’enseignement fermement ancré dans le XXIe siècle. Se distinguer des autres universités est non seulement une conséquence de cette vision mais un objectif délibéré et, pour ce faire, tous les a priori sont remis en question.

PHOTO (crédit photo: UOF) : Divers partenaires et participants à l’École d’été se sont rassemblés pour une photo.