En 2017, Francophonie en Fête avait invité Louis-José Houde à Toronto. Ses deux prestations durant les festivités de la Semaine de la francophonie ont été un franc succès avec deux salles combles et un public conquis.
L’organisme a donc décidé de l’inviter de nouveau cette année pour la 14e édition de Francophonie en Fête, et son spectacle sera présenté le Jour des Franco-Ontariens, le 25 septembre prochain. Artiste talentueux, polyvalent et très charismatique, Louis-José Houde cultive également une carrière de comédien (De père en flic, Le sens de l’humour, Ça sent la coupe) en parallèle de son métier d’humoriste.
Il ramène avec lui le spectacle qu’il a présenté en 2017 à Toronto, Préfère novembre. Sur scène, il prend position. Il se qualifie de lent, à contresens de son époque où l’instantanéité est valorisée, justifiant ainsi son affection pour ce mois sous-estimé et mal-aimé. « Préfère novembre était en rodage lors de mon dernier passage à Toronto, avoue l’humoriste en entrevue avec Le Métropolitain. Plusieurs éléments du spectacle ont changé, certains trucs sont disparus et de nouveaux dialogues sont apparus. Le titre vient de mon vrai tempérament et contrairement à l’impression que je donne sur scène ou en public, dans la vie, je suis une personne plutôt tranquille. Novembre est le mois le plus lent, le plus tranquille. Une période de l’année que j’affectionne beaucoup parce qu’on a du temps pour faire plus de choses. Et c’est le mois des morts, un sujet que je ne manquerai pas de toucher durant ma prestation. »
Si ce spectacle fait l’éloge de la lenteur, on y retrouvera aussi un humoriste plus engagé avec néanmoins sa même énergie fascinante et sa verve intelligente, signature de cette bête de scène au style inimitable. « Un autre numéro intéressant traite des mères monoparentales qui retournent sur le marché du travail. Une vue d’ensemble traitée avec humour où la majorité des femmes monoparentales et celles en couple se reconnaîtrons », promet-il. Reste un peu moins d’un an à sa tournée et le show va très bien partout où il passe.
Nous lui avons demandé s’il doit ajuster des choses dans ses dialogues pour un public torontois qui diffère certainement de celui du Québec. « Je n’ai pas besoin d’adapter grand-chose dans mon spectacle pour Toronto ou Sudbury (où il présente son spectacle le 24 septembre), comme partout au Canada d’ailleurs. La seule différence avec le Québec est que l’accueil est très chaleureux. Au Québec, on me voit beaucoup plus souvent. À l’extérieur comme à Toronto, le public est très disponible et volontaire, il embarque dans mon aventure aisément. J’ai bien hâte de le revoir. »
Pour les mois à venir, mise à part sa tournée, il animera le gala de l’ADISQ pour une 14e fois en octobre prochain, un record pour un animateur. « Pour l’instant, je m’en tiens à ma tournée. J’écris le prochain spectacle présentement, qui est à l’état embryonnaire mais les idées s’empilent de plus en plus. J’espère avoir le temps d’écrire quelques lignes pour adresser la situation du français en Ontario lors de mon spectacle à Toronto. Je vais peut-être aussi faire un numéro inédit à la fin de ma prestation qui sera mon numéro d’ouverture au gala de l’ADISQ », conclut le sympathique humoriste.
C’est donc un rendez-vous le 25 septembre prochain au théâtre Isabel Bader à Toronto. Pour des billets, visitez francophonie-en-fete.com.