Le samedi 22 février à l’Hôtel de Ville de Toronto, des tables rondes et ateliers étaient proposés par la Fondation Sylvenie et le programme Action jeunesse à Toronto dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs. Intitulée la séance Mathieu da Costa, cette activité invitait les jeunes à discuter d’entreprenariat, du cybercommerce et de leadership.

La Fondation Sylvenie Lindor a émergé comme moyen d’aider les jeunes Canadiens noirs francophones à réussir. Tout en utilisant le football et le Forum des jeunes (dialogue) pour réduire les barrières sociales et linguistiques dans un contexte d’interaction, l’objectif de la Fondation est de favoriser l’intégration économique et l’inclusion des jeunes Noirs afin qu’ils puissent accéder aux ressources dont ils ont besoin.

« Notre travail se concentre sur la formation et les programmes qui favorisent l’intégration économique et le bien-être des jeunes Noirs, indique le président fondateur de cet organisme, Amikley Fontaine. Chaque année, nous servons environ 400 jeunes Canadiens de race noire dans la région du Grand Toronto dans différents domaines tels que les clubs de soccer, le Salon de l’emploi bilingue, et le Forum des jeunes. »

Fondée en 2011, la Fondation Sylvenie est une organisation à but non lucratif nommée après la défunte mère de M. Fontaine, Sylvenie Lindor.

Lors de cette séance à Toronto, les maîtres de cérémonie et facilitateurs étaient Gabriel Broderick et Janvier Kakoko. Ce dernier est un consultant en économie, entrepreneur et écrivain basé dans la capitale ontarienne. Il a participé à plusieurs panels, notamment au festival de recherche de l’Université York. Son livre récemment publié, Alternatives, comment nous avons retardé la croissance économique en Afrique – Et les nouvelles alternatives pour le 21e siècle, a été inspiré non seulement par le fait qu’il est originaire et natifd’Afrique, mais aussi par ses interactions constantes avec le continent africain en tant qu’investisseur. Basé sur l’économie africaine au XXIe siècle, son livre est un guideessentiel pour la diaspora et les personnes d’ascendance africaine.

Le programme de l’après-midi a débuté avec l’interprétation de l’hymne national canadien par Rosina Joseph, suivie d’une prestation de l’Ensemble de tambours et de danse Ngoma de Toronto. Puis les maîtres de cérémonie ont fait un bref historique de Mathieu da Costa et des célébrations du Mois de l’histoire des Noirs au Canada.

Après ces explications, les hôtes et intervenants sont entrés dans le vif du sujet avec une table ronde et des ateliers sur des sujets tels que l’accès des jeunes à l’aide juridique, comment les aider à développer leur engagement au sein de leur communauté respective. Parmi les panélistes qui ont alimenté la discussion, à noter la présence de Jean-Marie Vianney, fondateur de la Coalition des Noirs francophones de l’Ontario, et d’Assiatou Diallo, entrepreneure et présidente du MOFIF.

Plus tard dans la journée, un autre atelier a traité du développement des stratégies pour aider les jeunes à acquérir les compétences dont ils ont besoin pour intégrer le marché du travail canadien. Cet atelier était animé par Jeanne Fortilus et Janvier Kakoko. Finalement, la journée s’est achevée avec un atelier sur le mentorat animé par Fayza Abdallaoui, entrepreneure sociale et consultante, qui a encouragé les jeunes à agir et à ne pas trouver des excuses à leur manque d’action ou d’engagement. Cette activité était la première du programme Action jeunesse à Toronto lancé le 7 décembre dernier.

PHOTO: Quelques-uns des participants à la séance