Au cours d’un atelier tenu en visioconférence le 27 avril, le Centre francophone du Grand Toronto a accueilli une quinzaine de femmes ayant bénéficié des conseils et des orientations leur permettant de se lancer en affaires.
« Auto-entrepreneuriat : comment démarrer une activité rentable ? », est le thème qui a réuni Lina Ravelojaona, chargée de projet Entrepreneuriat pour les femmes, et une quinzaine de femmes dont certaines ont présenté leurs projets de création d’entreprise.
C’est le cas d’Olaisha, qui devait arriver au Canada dans les jours qui ont suivi cet atelier, pour investir dans le développement des sites internet. Marie Paule Tientcheu a quant à elle un projet d’ouvrir une entreprise de nettoyage.
Pendant la rencontre, Lina Ravelojaona a entretenu les participantes sur les rouages du domaine plein de risques qu’elles s’apprêtent à embrasser. D’entrée de jeu, elle leur a révélé que le concept « auto-entrepreneuriat » est un statut juridique légal bien spécifique, facile à ouvrir sur le plan administratif et facile à gérer.
Sous ce rapport, les femmes ont voulu se renseigner sur la possibilité de démarrer un projet sans moyens financiers. À ce sujet, la chargée de projet Entrepreneuriat pour les femmes a laissé entendre que l’auto-entrepreneuriat ne demande pas trop de moyens financiers puisque la valeur ajoutée est l’intelligence et les facultés intellectuelles de la personne.
« L’entrepreneuriat nécessite de prendre des risques, notamment financiers pour la concrétisation d’un projet, a-t-elle souligné. Le concept de lean business devient de plus en plus privilégié pour créer son entreprise. Ce concept consiste à se lancer en affaires en minimisant, au maximum, les ressources financières utilisées. »
Par ailleurs, les femmes ont davantage été outillées sur les démarches à entreprendre voire les motivations personnelles qui poussent à lancer une activité lucrative. Il s’agit, entre autres, d’identifier un besoin, un problème à résoudre sur le marché, de faire le bilan de ses compétences, de s’interroger sur ses objectifs, de faire un plan d’action, de se formaliser et enfin, de se lancer.
Les participantes sont reparties de la réunion avec des connaissances théoriques et réalistes que pour entreprendre, « il faut rester en veille des meilleures pratiques, s’informer et se former de manière continuelle », sans oublier de développer son réseau. Une fois ces conseils suivis à la lettre, les futures entrepreneures devront « prendre le temps de valider leur idée d’entreprise et s’assurer qu’il y a un marché et une clientèle prête à payer pour le service ou le produit qu’elles proposeront.
Photo : Lina Ravelojaona (Photo : courtoisie)