Le jeudi 9 décembre, l’ACFO-Toronto tenait son assemblée générale annuelle (AGA). Pour la deuxième année consécutive, c’est par le biais du Web que l’organisme a fait son bilan. Mais que ce soit en virtuel ou en présentiel, l’habitude s’est maintenue de faire appel à un spécialiste pour offrir une formation en préambule de l’AGA.
C’est ainsi que Stessy Ndongo, du Conseil de la coopération de l’Ontario, a entretenu l’auditoire de l’approche à suivre pour se doter d’un budget personnel et parvenir à épargner. Pendant près d’une heure, ce cours en accéléré de littératie financière conçu par le Mouvement des caisses Desjardins a permis de faire un survol des bonnes et mauvaises habitudes en la matière.
Quant à l’AGA, Karine Ricard en a été nommée présidente et c’est pour l’essentiel entre les mains de Serge Paul, président de l’organisme, que la lecture des divers rapports a été confiée.
Le bilan financier n’a rien révélé de particulièrement intrigant. Il faut dire que, faute de rassemblements importants, très peu de dépenses se sont avérées nécessaires en 2021. Seul point saillant : une subvention de 5000 $ de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario pour le projet Bonjour Welcome.
Au chapitre des activités, l’ACFO-Toronto peut se targuer d’avoir eu une année bien remplie malgré les restrictions.
Ainsi, alors que la pandémie a rendu inévitable le recours au Web, il n’est pas surprenant que les conférences et webinaires se soient faits nombreux au calendrier de l’organisme. Les droits et libertés, les places en soins de longue durée pour les francophones, la demande active de services en français, etc. : les sujets les plus divers se sont succédé.
Toujours en ce qui touche à internet, l’ACFO-Toronto s’est démarquée par ses campagnes de promotion, de sensibilisation et d’information menées sur les médias sociaux.
Bien d’autres choses pourraient être évoquées : le club de lecture, animé par Céline Marcoux-Hamade, n’a pas chômé avec six ouvrages au programme; la cérémonie du lever du drapeau, le 25 septembre, a attiré son lot de dignitaires; des partenariats les plus divers ont été noués; etc.
Si ce qui avait été dit jusque-là emportait l’unanimité, le rôle de représentation de l’ACFO-Toronto a suscité quant à lui un échange entre les participants, certains avançant que l’organisme se doit de refléter plus parfaitement la communauté tandis que d’autres ont fait remarquer que la communauté elle-même devrait prendre l’habitude de faire appel à l’organisme.
Un poste au conseil d’administration s’est ouvert suite au départ de Tharcisse Ntakibirora et c’est Maimou Wali qui a été élue par acclamation pour lui succéder. Mme Wali s’est décrite comme une « passionnée de bénévolat » et travaille comme agente de liaison communautaire à Oasis Centre des femmes.
Mission accomplie, donc, pour l’ACFO-Toronto en ce qui concerne 2021. Mais, déjà, 2022 se pointe à l’horizon avec son lot de défis.
PHOTO – Serge Paul, président de l’ACFO-Toronto