Toronto, 17 avril 2019 – Aujourd’hui, un avis de diffamation a été déposé contre le Toronto Star à la suite de la parution de leur article diffamatoire du 7 avril 2019 au sujet du programme Sans Visage de La Passerelle-I.D.É.

Dans l’article intitulé « Rosedale couple’s bogus program to rescue sex workers: $1.5 million of your tax dollars at work », le Toronto Star et son journaliste Kevin Donovan ont intentionnellement déformé la nature, l’objectif et le contenu du programme Sans Visage, un programme légitime, approuvé par le gouvernement, prévu afin de soutenir les femmes et jeunes femmes francophones racialisées.

Comme M. Donovan le savait avant la parution, le programme Sans Visage a été développé pour soutenir des jeunes femmes immigrantes, racialisées et francophones qui sont susceptibles d’être dépendantes financièrement. Ce programme n’a jamais été destiné aux travailleuses du sexe et n’a jamais été présenté de cette manière. En effet, son objectif est d’autonomiser des femmes et filles à risque en leur fournissant l’accès à des alternatives, opportunités, ainsi que des outils nécessaires pour leur épanouissement personnel, social et économique. L’objectif et la conception du programme étaient clairs pour le gouvernement fédéral dès la demande initiale de financement : ainsi, la subvention de 1.5 million $ sur cinq ans a été reçue du Fonds d’action en prévention du crime de Sécurité publique Canada.

« L’omission intentionnelle, de la part du Toronto Star, de nuire au travail de La Passerelle-I.D.É qui oeuvre depuis plus de vingt ans pour l’intérêt public, dans le but d’écrire un article sensationnel, destructeur et fondé sur des fausses allégations et mensonges selon lesquels le programme Sans Visage concernerait le commerce du sexe, est inacceptable et ceci démontre un aveuglement total des principes d’équité, d’équilibre et de journalisme responsable », a déclaré Peter A. Downard, associé et avocat principal chez Fasken Martineau DuMoulin LLP.

D’autres mensonges dans les articles comprennent l’insinuation que les identités des participantes aient été utilisées d’une manière ou d’une autre – ce n’est pas le cas – et que l’organisation n’ait pas rendu compte de ses dépenses provenant du financement fédéral – La Passerelle-I.D.É. avait rendu ses comptes en détail. Encore une fois, M. Donovan était au courant de tout cela avant la parution de l’article.

« Le récit mensonger du Toronto Star selon lequel La Passerelle-I.D.É. aurait utilisé les fonds publics de manière irresponsable a été extrêmement difficile pour nous », a dit Mme Léonie Tchatat. « L’indifférence intentionnelle quant aux faits et le ton de biais racial et anti-francophone sont très décevants de la part d’une publication comme le Toronto Star », a-t-elle ajouté.

« Les attaques personnelles, les sous-entendus sur notre situation financière personnelle et la parution de détails sur nos vies privées ont donné lieu à des menaces et à un danger réel pour nous et nos enfants », a dit Mme Tchatat. « Nous sommes fiers du travail de La Passerelle-I.D.É. et nous allons répondre à ces mensonges pendant que nous travaillons à reconstruire la réputation de notre organisation qui continuera à jouer un rôle crucial dans la communauté. »

La Passerelle-I.D.É. oeuvre avec succès depuis plus de vingt ans. L’organisation a reçu des subventions des gouvernements pour pouvoir mettre en place et gérer ses programmes qui incluent des formations à l’emploi, de l’aide à l’intégration sociale et des programmes de développement économique. La Passerelle-I.D.É. offre plus d’une douzaine d’initiatives et est un partenaire important des gouvernements et des organisations qui partagent sa vision pour une intégration réussie des immigrants francophones et des minorités visibles au Canada.

SOURCE: La Passerelle I.D.É.