Richard Caumartin
Une soirée pour célébrer la Journée internationale de la Francophonie ainsi que sa diversité culturelle et culinaire a eu lieu au campus du Collège Boréal le 20 mars, une activité présentée à guichet fermé.
« Pour cette célébration, nous avons savouré 10 bouchées représentant autant de cultures culinaires francophones, explique Gilles Marchildon, directeur du campus. On parle ici de Haïti, de la poutine québécoise, de pâtisseries françaises, du fromage suisse, des plats traditionnels du Congo, du Togo et de la Côte d’Ivoire entre autres. »
Il y a eu également deux numéros de danse, le premier d’une étudiante de Boréal en Éducation spécialisée et le second d’une troupe de Point Ancrage Jeunesse pour inspirer l’auditoire à se joindre à elle sur la piste de danse.
« L’intention était de faire une soirée de célébration pour notre contribution à la Semaine de la Francophonie. Ce soir, on s’amuse! », annonce M. Marchildon. Donc pas de longs discours, que du plaisir dans cet auditorium rempli à capacité des représentants de nombreux organismes partenaires et organisateurs des activités dans la Ville reine, dont l’Université de l’Ontario français (UOF) responsable de la coordination et de la promotion des festivités.
« Nous sommes un groupe d’organismes qui se réunissent pour organiser des activités et c’est important de rester unis plutôt que d’essayer de faire chacun de notre côté nos petites affaires, commente Estelle Duchon, directrice générale du Centre francophone du Grand Toronto (CFGT). Je pense que nous avons beaucoup plus de poids lorsqu’on se rassemble. Nous touchons ainsi beaucoup plus de membres de la communauté. À la fin de la journée, ça importe peu à Monsieur et Madame Tout-le-monde que ce soit organisé par le CFGT ou le Collège Boréal. L’important est de célébrer tous ensemble. »
Normand Labrie de l’UOF et Carole Nkoa du Collège Boréal ont remercié les invités de leurs équipes respectives pour l’organisation de cette soirée.
L’auditorium était décoré des drapeaux des pays de la Francophonie internationale, représentative de la diversité francophone à Toronto.
Pour la présidente du Conseil scolaire catholique MonAvenir, c’était important de participer activement. « C’est primordial parce qu’il faut que l’écosystème francophone ne meure pas, explique la présidente Geneviève Grenier. Il faut qu’on assure que les francophones qui viennent à Toronto veulent y rester, avoir des familles et envoyer leurs enfants dans nos écoles. Peu importe qu’on soit à l’élémentaire, au postsecondaire ou en affaires, il faut que l’on demeure connecté pour être une communauté forte et vivante. »
Pour Carl Bouchard, commissaire aux services en français de l’Ontario, Les francophones de la province sont chanceux. « Notre francophonie est grandissante et dynamique, entre deux recensements, il y a plus de 30 000 personnes qui ont rejoint la Francophonie ontarienne. Ce que cela nous envoie comme message, c’est que la Francophonie ontarienne est dynamique, se renouvelle, et ça envoie un message positif sur ce que nous pouvons accomplir ensemble pour l’avenir et les générations qui vont nous suivre », dit-il.
Bref, une activité phare de la SFT parmi tant d’autres dans le cadre d’une programmation chargée présentée à divers endroits dans la grande région de Toronto dont au Collège Glendon, à l’UOF, à l’Alliance française, au Club canadien, au Théâtre Paradise pour les spectacles en salle de Francophonie en Fête, à la Bibliothèque publique de Vaughan et à l’AFRY dans la région de York.
Photo : L’auditorium du Collège Boréal était décoré aux couleurs de la Francophonie internationale.