« C’est un lieu d’accueil et d’interaction. C’est un lieu de rassemblement et d’accompagnement. En fait c’est la maison des étudiants » : voilà comment Lise Bourgeois, présidente de La Cité, décrit les nouveaux locaux du plus grand collège d’arts appliqués et de technologie de langue française en Ontario.
C’est lors d’une célébration officielle le mardi 22 mars que La Cité présentait à la communauté francophone ses nouveaux 2200 mètres carrés situés au 555, rue Richmond Ouest à Toronto.
« Aujourd’hui, c’est vraiment la confirmation d’un espace qui est plus opportun pour accueillir les étudiants, pour leur offrir une plus grande variété et diversité de programmes », explique Lise Bourgeois au journal Le Métropolitain.
L’adresse du 555, rue Richmond Ouest n’est pas inconnue aux francophones – cette dernière abritant le Centre francophone. C’est d’ailleurs lui qui sous-loue les locaux à l’établissement.
« On a plein d’idées », lançait joyeusement la présidente du Centre francophone, Lise Marie Baudry, qui se réjouit de ce rapprochement et imagine déjà un village francophone dans le quartier.
Pour l’occasion, La Cité accueillait Pierre Paul Samson, chef de production numérique et associé chez SID LEE, agence de marketing et communication.
Ce Franco-Ontarien proposait un moment d’échange et de conversation sur les différentes perspectives de la francophonie – lui dont l’entreprise se démarque par une approche multiculturelle et multilingue.
La Cité a imaginé pour son offre éducative à Toronto un modèle innovant où la livraison des programmes d’enseignements se fait « avec les employeurs et chez les employeurs » et non plus en salle de classe. Les murs de la rue Richmond serviront d’espace ouvert pour parler avec un camarade, un coach ou un professeur. « On veut offrir un modèle flexible et novateur », dit Lise Bourgeois.
Au cours de ses 25 ans d’existence, La Cité a œuvré pour appuyer l’accès à la formation francophone notamment grâce à son travail de proximité avec les entreprises et employeurs.
« Mais ce n’est jamais terminé, notait la présidente. L’offre est toujours à développer. Peut-être pas tant dans le nombre, mais plutôt dans la qualité et la pertinence. Offrir des programmes flexibles et accessibles adaptés aux besoins des étudiants. »
Photo: La coupe du ruban. De gauche à droite : Lynn Casimiro, Judith Charest, Lise Bourgeois et Lise-Marie Beaudry