Le campus du Collège Boréal de Toronto proposait au cours de la Semaine nationale de l’immigration francophone la 12e édition de sa foire annuelle des services communautaires le 10 novembre.
Une vingtaine d’organismes ont présenté leurs services à la clientèle et aux étudiants du Collège Boréal. Il s’agissait d’une occasion de faire connaître les services disponibles en français dans divers domaines d’intérêt pour la communauté du Grand Toronto.
Parmi les organismes représentés, il y avait les conseils scolaires MonAvenir et Viamonde, Oasis Centre des femmes, La Maison, l’Auberge francophone, FrancoQueer, Éducation juridique communautaire Ontario, le Centre francophone du Grand Toronto, Point Ancrage Jeunesse, le Centre de santé communautaire Rexdale, le MOFIF, le CCO et le YMCA du Grand Toronto.
D’entrée de jeu, le directeur du campus, Gilles Marchildon, a souhaité la bienvenue aux organismes francophones participants ainsi qu’aux visiteurs. La coordination de l’événement était gérée par Karine Boucquillon, gestionnaire des formations langagières au Collège Boréal. « C’est notre première foire postpandémie, confirme Mme Boucquillon. Ce qui est encore plus formidable, c’est de voir tous ces intervenants se retrouver car plusieurs d’entre eux n’ont pas participé à des événements en présentiel depuis longtemps.
« À l’origine, cette activité était organisée par les enseignants de langues pour les étudiants issus de l’immigration internationale pour leur faire connaître les services offerts dans la communauté, explique la gestionnaire.
« Aujourd’hui, plusieurs espèrent se trouver un stage en lien avec leur domaine d’études pour éventuellement se trouver un emploi. De bons exemples de cela sont nos étudiantes qui dans le passé ont fait des stages dans les garderies francophones de la région et qui y travaillent à plein temps aujourd’hui. »
Il faut dire qu’un bon nombre d’étudiants du campus de Boréal à Toronto sont issus de l’immigration. Alors ce genre d’activité où ces personnes peuvent s’inscrire pour faire du bénévolat ou suivre un stage est non seulement très bénéfique pour eux, mais aussi pour la communauté qui facilite leur intégration. C’est le genre d’activité communautaire où débutent souvent les histoires à succès.
Photo : Karine Boucquillon et Gilles Marchildon ont fait le tour des kiosques pour accueillir les intervenants communautaires.