Le Club Richelieu Toronto (CRT) tenait le samedi 27 août son barbecue et collecte de fonds à la Place Saint-Laurent. Cette activité est la seule collecte de fonds de l’organisme au cours de l’année dont une partie des profits sont remis aux Centres d’Accueil Héritage pour l’aide à l’épicerie de sa clientèle dans le besoin.


Pour l’occasion, le Club recevait la visite de la présidente et du nouveau directeur général du Richelieu international, respectivement Monique Banville et Étienne Boulrice. Au programme de la soirée : barbecue, intronisation de deux nouveaux membres et visionnement en plein air de la comédie québécoise La Grande Séduction.


La présidente du CRT a d’entrée de jeu remercié les nombreux participants, les commanditaires, les donateurs et les bénévoles qui ont contribué au succès de la soirée en faisant des dons en argent ou en offrant des prix de présence pour un encan silencieux.
Le Métropolitain a profité de la présence de la présidente du Richelieu international pour lui demander comment les clubs Richelieu et le siège social ont survécu à la pandémie de COVID-19. « Cette épreuve a été difficile pour nos membres, avoue Mme Banville. Plusieurs clubs ont toutefois continué à se réunir de façon virtuelle, mais pour un club social de bienfaisance comme le nôtre, ce n’est vraiment pas aussi plaisant et gratifiant que de se réunir autour d’un bon repas et d’une bonne cause, la jeunesse francophone. Toutefois, depuis le début de cette année, on ressent très fort que les membres veulent un vrai congrès l’an prochain. Ils veulent se voir et je n’ai pas besoin de les approcher pour faire partie d’un comité. Ce sont eux qui me téléphonent. »


Le prochain Congrès international Richelieu aura lieu en juin 2023 à Sept-Îles au Québec. Le dernier avait eu lieu lors du 75e anniversaire de l’organisme à Ottawa en 2019. « Durant la pandémie, nous avons ouvert un club à Haïti et, cette semaine, j’ai rendez-vous avec l’Association marocaine de Toronto qui veut en ouvrir un au Maroc », confirme Mme Banville.


Parmi les clubs qui ont vécu des années très difficiles durant la pandémie, il y a le Club Richelieu Trillium de Toronto qui a fermé définitivement au printemps dernier. Le manque de participation et la relève sont deux facteurs qui ont joué un grand rôle dans la fermeture de cet organisme dont l’activité phare était le souper aux homards chaque année, vers la fin mai dans la salle communautaire Saint-Louis-de-France. Mme Saint-Pierre a mentionné que le CRT prendrait la relève pour offrir cette activité de nouveau en 2023.


Après le repas, la présidente du CRT a présenté deux nouveaux membres pour officiellement les introniser et leur remettre une épinglette Richelieu. Il s’agit de Michel Tremblay, directeur général de la FARFO récemment déménagé à Toronto, et Alain Broux, professeur à l’Université de Toronto.


Puis la présidente du Club international avait deux annonces à faire avant la présentation du film derrière Place Saint-Laurent. Mme Banville a remis à Denis Rioux une médaille pour souligner ses 40 années de bénévolat au sein du Club Richelieu, dont 10 à titre de président à Toronto. Pour le remercier de toutes ces années de service, les membres du CRT lui ont offert un chèque de 380 $ qu’il s’est empressé de remettre à Barbara Ceccarelli, directrice générale des CAH, pour les aînés francophones dans le besoin.
Pour conclure la soirée, Mme Banville a surpris tout le monde en invitant Diane Saint-Pierre à la rejoindre devant l’auditoire pour lui remettre la médaille de la Présidente Richelieu, rarement offerte à des membres Richelieu qui se dévouent sans compter pour le bien-être de leur club et qui ont accompli un travail bénévole exceptionnel au fil des années.
La collecte de fonds s’est soldée avec un profit net de 4882 $.

Photos : Diane Saint-Pierre (à droite) a reçu la médaille de la présidente Richelieu international de Monique Banville.