Richard Caumartin

Francophonie en fête présentait le premier de ses deux spectacles en salle le vendredi 26 septembre au théâtre Paradise pour clôturer sa 20e édition avec un géant de la musique francophone, l’incomparable Claude Dubois. Ce spectacle intime du chanteur québécois avec deux musiciens sur scène était présenté devant une salle comble.

Avant le spectacle, le président de Francophonie en Fête, Lawrence St-Onge a souhaité la bienvenue au public et a annoncé qu’en mars prochain, l’organisme proposera les spectacles Bonjour printemps avec Lou-Adriane Cassidy le 28 mars. L’autrice-compositrice-interprète est une figure majeure de la nouvelle scène québécoise.

Puis, le directeur général Jacques Charette en a profité pour annoncer qu’il prévoit aussi avoir Damien Robitaille le 26 ou 27 mars, ces deux spectacles clôtureraient la Semaine de la Francophonie 2026 à Toronto. Il a ensuite présenté l’artiste « amoureux inconditionnel et défenseur de la langue française », Claude Dubois, qui vient rencontrer son public fébrile dans un spectacle intitulé Dubois solide en liberté.

Le chanteur très charismatique est toujours doté, à 78 ans, d’une voix puissante et livre sur scène son répertoire intemporel des chansons les plus populaires avec beaucoup d’amour. D’ailleurs, son public lui rend bien en chantant avec lui toutes ses chansons.

Claude Dubois a gâté ses admirateurs avec la prestation de nombreux succès tels que L’infidèle, Laisser l’été avoir 15 ans, Comme un million de gens, Femme de rêve, Plein de tendresse, Femme de société, Femmes ou filles, J’ai souvenir encore, Si Dieu existe, et Le blues du businessman pour ne nommer que ceux-là.

Pour Karine Lavalière, originaire de Trois-Rivières et résidente de Toronto depuis 19 ans, ce spectacle était une première occasion de voir son idole. « J’avais tellement hâte d’entendre son œuvre sur scène. C’est vraiment un homme remarquable dans la culture québécoise, dit-elle. Pour moi, c’est une idole incontestable du Québec. On a grandi avec ses chansons. Nos parents également. Sa musique est tellement imprégnée dans la culture québécoise que tu fais écouter une de ses chansons à un ami, et tu peux être assuré qu’il la connaît. C’est un des artistes qui a fait rayonner le Québec à l’international. J’ai une fierté immense pour cet homme. »

Une autre admiratrice était venue de Sarnia pour entendre Claude Dubois. « On a fait trois heures et demie de route pour être ici ce soir, raconte Catie Arsenault. Il est un monument québécois, un artiste de renom, et c’est la première fois que nous avons la chance de le voir. J’aime sa musique, ses chansons, son histoire. Il a des textes qui touchent le cœur, des chansons associées à des moments de ma vie alors que j’ai grandi avec Claude Dubois. C’est une soirée émotive pour moi. »

Pour l’ensemble des spectateurs qui ont été choyés pendant plus d’une heure sans interruption, M. Dubois leur a souhaité à maintes reprises une bonne Journée des Franco-Ontariens et les a assurés de son appui et de l’importance de la francophonie en Ontario. Certes le spectacle de l’année à Toronto était un beau cadeau le lendemain des célébrations du 50e anniversaire du drapeau franco-ontarien.

Photo (Richard Caumartin) : Claude Dubois sur la scène du théâtre Paradise