Yolande Melono

Le long métrage québécois La Petite et le vieux du réalisateur Patrice Sauvé a ouvert Cinéfranco Jeunesse 2025 qui s’est étalé du 24 février au 7 mars au Cineplex Cinemas Empress Walk de Toronto. Dans cette première étape de la fête annuelle du cinéma francophone dédiée aux élèves et leurs enseignants, la comédie dramatique abordant les rapports intergénérationnels a rassemblé 309 personnes.

Marcelle Lean et Cécile Robertson, respectivement directrice générale et co-directrice du festival, ont programmé 10 films adaptés au jeune public et abordant chacun un versant de l’humanité. Au cours de la période de programmation, deux productions ont particulièrement fasciné le public. Le film d’aventure Zodie et Téhu, frères du désert d’Éric Barbier, a obtenu la plus grande assistance avec 832 personnes et la comédie franco-québécoise Tous toqués de Marion Briand avec 751 personnes en salle. Le film d’animation français Angelo dans la forêt mystérieuse, projeté à la clôture du festival, le 7 mars, a aussi bien fait avec 777 personnes.

D’autres activités ont mobilisé le public pendant cette programmation, dont les échanges interactifs de quelques acteurs avec les enfants. L’actrice Sheila Isaro a répondu à des questions précises sur le film franco-ontarien Rêver en néon de Marie-Claire Marcotte. Un drame de 83 minutes sur le récit d’une fillette de 8 ans à la recherche de sa vraie maman. De même, la participation des stagiaires du Collège Glendon au festival a été aussi importante. Grâce à des mini-présentations faites avant les diffusions et la discussion ensuite engagée avec les jeunes cinéphiles sur la thématique des films, ils ont stimulé chaque fois l’intérêt du public.

Au total, 4500 personnes ont apprécié les productions cinématographiques proposées au cours des dix jours du festival. Ce public était constitué majoritairement d’élèves.

Pour les responsables du festival Cinéfranco, ce déplacement massif a été bénéfique pour les jeunes. « Il était question d’enrichir le monde de l’élève en dehors de la salle de classe, de lui transmettre différents messages à travers les thématiques des films. À titre d’exemple, le film Sauvage porte sur l’environnement, plus précisément sur la destruction de forêts par l’industrie de l’huile de palme.

La thématique des Autochtones du Canada est également développée. Ainsi, à partir de ce que les enfants voient, ils acquièrent un certain nombre d’outils tels que la stimulation de l’imagination, l’aptitude à la discussion, le développement de leur identité, de leur conscience de citoyen et de leur esprit critique », explique Marcelle Lean, directrice générale de Cinéfranco.

C’est donc avec une grande satisfaction que les organisatrices ont clôturé le festival. L’étape 2, relative au concours de la meilleure critique, honorera par catégorie trois élèves finalistes le 31 mai.

Photo (Cinéfranco) : L’équipe de Cinéfranco ainsi que des bénévoles et stagiaires du Collège Glendon