Danse, marche nordique, tricot, lecture… Le programme des activités de Retraite Active Peel à destination des aînés francophones de la région a été dévoilé le mercredi 12 septembre au Centre communautaire Frank McKechnie, à Mississauga.

Le lieu n’a pas été choisi par hasard puisque c’est là que se dérouleront une partie de ces activités. L’organisme a en effet noué un partenariat avec la Ville de Mississauga pour occuper une des salles du centre deux fois par semaine, les mardi et mercredi. « Ce local permanent va nous permettre d’élargir et de rendre plus accessibles les services que l’on rend à la communauté afin de la préparer à vivre plus longtemps et à maintenir une bonne santé physique et mentale », s’est réjouie Carmen Gauthier, faisant notamment référence aux activités culturelles et artistiques.

Le conseil d’administration entoure la présidente Carmen Gauthier, la députée Carolyn Parrish, la mairesse Bonnie Crombie et la sous-ministre Marie-Lison Fougère.

En compagnie de la mairesse Bonnie Crombie, de la députée Carolyn Parrish et de la sous-ministre Marie-Lison Fougère, la présidente de Retraite Active Peel a officialisé le partenariat avec la Ville de Mississauga qui favorise désormais l’accès des activités du centre aux francophones.
Mme Gauthier a également annoncé une augmentation de l’offre d’activités culturelles et artistiques, ainsi que la mise en place d’un nouveau programme intergénérationnel. Financé par la Province, Branchons-nous offrira aux aînés l’occasion de se former et de se familiariser à l’utilisation d’internet et des réseaux sociaux, avec l’aide d’étudiants et d’un enseignant, à l’École secondaire Jeunes sans frontières.

Le public a assisté à une conférence sur la santé cognitive.

Derrière l’idée récréative d’entretenir sa forme physique et de réduire l’isolement social se cachent des enjeux de santé très importants que le professeur Guy Proulx a rappelé au cours d’une conférence sur la santé cognitive et le vieillissement. Le directeur du Centre de santé cognitive de Glendon a entre autres indiqué que les recherches les plus récentes démontraient que la prévention des maladies neurodégénératives, telle l’Alzheimer, passait par une augmentation de l’activité physique, cérébrale et sociale mais aussi une meilleure prise en charge du tabagisme, de l’obésité et de la dépression, qui sont autant de facteurs aggravants.
« Plus de 6 % de la population est atteinte de maladies neurodégénératives, a pointé le professeur. Cela représente 6700 francophones en Ontario. D’ici 30 ans, avec l’augmentation de l’espérance de vie, une personne sur trois aura plus de 60 ans. Développer des outils cliniques et encourager l’activité chez les aînés est donc une question de santé publique majeure. »

Le professeur Guy Proulx
Carmen Gauthier (à gauche) et Bonnie Crombie coupent le gâteau.