Ils étaient plus de 70 participants, dont une grande majorité d’enfants d’ores et déjà rompus à l’exercice de la manipulation de l’outil de conférence à distance, lors de la visite virtuelle guidée du zoo de Toronto, section animaux d’Afrique.

Organisée par le Centre francophone du Grand Toronto (CFGT) le 27 mars dernier, cette activité pédagogique était ouverte à tous et à titre gracieux. Derrière la caméra de la guide du zoo, Justine, en mode reporter, enfants, parents et badauds du Web ont pu découvrir quelques spécimens, parfois rares, qui peuplent le continent africain.

Gorille à dos argenté, tortues, caméléons, amphibiens, poissons de toutes sortes, hippopotame, girafe, oiseaux… au-delà du physique parfois impressionnant et/ou singulier de ces animaux, l’assistance a pu bénéficier des explications de la guide concernant leur entretien au zoo, le régime alimentaire de chaque espèce, leurs comportements sociaux, leurs hiérarchies de groupes, la différence de leurs quotidiens entre le zoo et leur milieu naturel ou encore les différentes stratégies mises en place par les plus petits, mais les plus malins aussi, afin d’échapper à leurs prédateurs. Il va donc sans dire que les enfants ont assailli Justine de questions aussi intéressantes que ciblées.

De l’autre côté de la protection vitrée, les animaux ont semblé jouer le jeu. En effet, loin de se terrer à l’abri de la caméra, ils se sont laissé filmer en direct sans complexe aucun. Mieux que cela, certains sont allés jusqu’à se donner en spectacle comme ce petit gorille joueur, nommé Charlie, et qui a tenu à nous révéler le contenu de sa mastication ou cette girafe Masaï (le plus grand mammifère terrestre) qui a attendu notre visite pour s’étirer sur toute sa longueur.

Peut-être que ces animaux aussi ont hâte que le zoo de Toronto rouvre ses portes et de pouvoir ainsi assister au retour des visiteurs, c’est à se demander qui visite qui!

Toutefois, les petits visiteurs virtuels sont restés sur leur faim! Une faim de lion, car on n’a pas pu voir le roi des animaux.

SOURCE – Soufiane Chakkouche