L’Université de Hearst et le Collège universitaire Glendon de l’Université York annoncent un partenariat qui permettra aux diplômés en psychologie de Glendon d’accéder au Diplôme d’études supérieures en psychothérapie (DÉSP) offert entièrement en français, répondant ainsi à la demande croissante de professionnels en santé mentale francophones.
Le Métropolitain
Le 3 novembre, le Collège universitaire Glendon a accueilli la signature officielle d’une entente de collaboration entre Glendon et l’Université de Hearst, établissant des passerelles entre les programmes de baccalauréat en psychologie (B.A. et B.Sc.) et le Diplôme d’études supérieures en psychothérapie (DÉSP).
Cette initiative vise à faciliter l’accès à une formation spécialisée en psychothérapie en français, tout en contribuant à renforcer la capacité du système de santé à mieux desservir les communautés francophones de l’Ontario.
« Cette entente illustre notre volonté de bâtir des ponts durables entre les établissements postsecondaires francophones et les composantes francophones des établissements bilingues de l’Ontario, au bénéfice de la clientèle étudiante, a souligné Sophie Dallaire, rectrice de l’Université de Hearst. En simplifiant le passage vers une formation spécialisée, nous facilitons le parcours des étudiants et renforçons la présence de professionnels francophones en santé mentale. »
Le DÉSP est un programme de deuxième cycle de 45 crédits, principalement à distance, qui peut être complété sur 12 mois. Les diplômés en psychologie de Glendon pourront y accéder s’ils répondent aux critères d’admission et ont suivi certains cours préalables en psychologie du développement, de la santé et du counselling.
Marco Fiola, principal de Glendon, voit dans ce partenariat un exemple concret de collaboration au service de la francophonie. « La création de cette passerelle avec l’Université de Hearst accroît l’offre de formation postsecondaire pour les francophones dans un secteur où les talents qualifiés sont recherchés. Ce partenariat offre à nos diplômés un parcours structurant vers une formation spécialisée, pour le bénéfice des communautés francophones de l’Ontario. »
Lors de la signature, une délégation de l’Université de Hearst, comprenant des professeurs du programme, a présenté les nouvelles passerelles et animé une conférence grand public, « Il faut tout un village : retrouver le sens d’aider ensemble », accessible à la fois sur place et en ligne.
Le projet bénéficie du soutien financier du Conseil pour l’articulation et le transfert – Ontario (CATON), qui facilite l’accès à cette formation spécialisée pour les étudiants francophones. Cette initiative s’inscrit dans un effort plus large visant à accroître la présence de professionnels francophones dans le domaine de la santé mentale, répondant ainsi aux besoins croissants de la population francophone en Ontario.
Photo (Crédit U. de Hearst) : Sophie Dallaire, rectrice de l’Université de Hearst





