Le vendredi 1er mars, Reflet Salvéo a remis au Conseil de la Coopération de l’Ontario (CCO) un chèque de 5000 $ pour effectuer une étude permettant d’évaluer l’efficience des services en français dans cinq établissements de santé du Grand Toronto.
Ce fonds octroyé au CCO fait partie d’une initiative commencée il y a quatre ans par Reflet Salvéo et intitulé Ma communauté s’engage. Cette année, Reflet Salvéo a reçu des dossiers intéressants et ce fut difficile de faire un choix a indiqué Gilles Marchildon, le directeur général de l’organisme.
Cette étude commencée au mois de janvier par le CCO touche donc cinq établissements de soins dont l’Hôpital pour enfants, le Princess Margarett Cancer Centre et le Women’s College Hospital, tous situés au cœur de Toronto et c’est un choix assumé par Julien Gérémie, le directeur adjoint du CCO.
« Cela reflète tout d’abord le mandat du CCO et c’était plus efficace pour nous de cibler des établissements qui étaient dans une proximité immédiate et auxquels on pouvait se rendre facilement en personne pour faire le processus d’évaluation », a-t-il précisé. Mais en quoi consiste l’étude exactement? « Nous partons du fait qu’il y a déjà des services en français dans ces hôpitaux », indique Clément Panzavolta, agent de développement au CCO.
Le CCO travaille sur quatre grands indicateurs qui sont « les ressources humaines » (Est-ce que l’accueil à l’hôpital et les soins de santé du personnel soignant, du service des urgences et des organes de direction sont effectués en français?); « la communication interne » (Les panneaux d’indication et les formulaires d’inscription sont-ils bilingues, français – anglais?); « la communication externe à destination des clients potentiels » (L’établissement a-t-il un site bilingue, des publications en français?) et « la mise à disposition des ressources en santé » (L’hôpital va-t-il rediriger le patient vers des médecins francophones après sa visite à l’hôpital?).
Cette étude s’étendra sur une période de six mois, jusqu’à la fin du mois de juin environ, et permettra de formuler des pistes d’action à suivre, voire des recommandations stratégiques qui auront pour but de créer de nouveaux services en français de qualité. « En recevant ce rapport, ça va peut-être nous permettre de formuler des recommandations auprès du RLISS du Centre Toronto et des autres qui sont concernés suite à des écarts qui auront été identifiés », a conclu M. Marchildon.
Photo : de gauche à droite, Gilles Marchildon, Joyce Irvine, Constant Ouapo, Housseyn Belaiouer, Julien Gérémie et Clément Panzavolta.