Ce sont deux monstres du cinéma que le TIFF met à l’honneur cet été lors de rétrospectives croisées au fil des œuvres d’Alfred Hitchcock et de François Truffaut. L’occasion pour le journal Le Métropolitain de se pencher sur l’art du réalisateur français, lui qui fut le chef de file du mouvement de la Nouvelle Vague.
La Nouvelle Vague
Caractérisée par un groupe de réalisateurs français des années 1950, La Nouvelle Vague – en rejetant le cinéma classique français – aspire à un cinéma libre, personnel où le réalisateur est l’auteur, marquant de sa vision chacune des scènes.
« Nourrie par les nouvelles technologies, la Nouvelle Vague soulignait un nouveau genre de réalisme en mettant en valeur le quotidien. Ils étaient aussi des champions en innovation stylistique avec, par exemple, l’amour de Truffaut pour le retour aux anciennes pratiques du cinéma muet telles que le iris shot », note James Quandt, responsable de la programmation au TIFF à l’occasion de la rétrospective.
Rétrospective au TIFF
La sublime et exubérante romance du trio amoureux de Jules et Jim, les mésaventures d’Antoine, petit délinquant de 12 ans dans Les 400 Coups, la superbe Françoise Dorléac dans le film noir La Peau douce ou encore la chasse à l’homme de Jeanne Moreau dans La Mariée était en noir font partie de la large programmation, en cours du 7 juillet jusqu’au 4 septembre, réalisée par le TIFF en honneur au réalisateur français.
Véritable témoignage d’une certaine culture française, l’œuvre de François Truffaut est à ne pas manquer. Les œuvres transportent les spectateurs dans une France du milieu du XXe siècle entre poésie, nostalgie et réalisme.
Quant aux amoureux du maître du suspense, Alfred Hitchcock, ils ne seront pas en reste avec les films tels que Vertigo, L’Homme qui en savait trop ou encore Fenêtre sur cour à l’affiche. La programmation complète est à découvrir sur le site du TIFF.
Laurence Stenvot