L’Entité de planification des services de santé Centre-Sud-Ouest (Entité 4) poursuit ses efforts dans le domaine. Le jeudi 16 janvier s’est effectivement tenue une réunion des différents acteurs francophones et anglophones du domaine de la santé de l’Ontario, avec pour but de partager leurs expériences.

Développer les capacités des différents praticiens de la province d’offrir des services dans l’autre langue officielle du pays est un noble défi, loin d’être gagné certes, mais en progression constante. Les locaux du Centre d’accès aux soins communautaires (CSAC) ont ainsi accueilli cette rencontre entre spécialistes. Vingt-cinq personnes environ ont pris part à cette table ronde, dont les représentants de 12 organismes. Ainsi, les réseaux locaux d’intégration des services de santé (RLISS) Est, Centre et Simcoe Nord Muskoka, les CSAC ou encore le Réseau Franco-santé du sud de l’Ontario (RFSSO), représenté par Julie Lantaigne, étaient de la partie.

Au programme ce jour-là : tout ce qu’il faut savoir sur le principe d’offre active se rapportant aux services de santé en français, l’identification des obstacles et des étapes à venir et, enfin, comment mettre tout cela en pratique. Hermann Amon, organisateur de la rencontre, fait part de son enthousiasme après cette seconde édition. « Vu l’engouement et l’intérêt des participants, on peut dire que c’est un succès, dit-il, satisfait. Il est important de développer les services en français dans le centre et le sud-ouest de l’Ontario car la communauté est dispersée sur tout le territoire », ajoute-t-il.

Le principal attrait d’une telle rencontre est l’échange entre professionnels. « Le but est de partager des expériences pour apprendre aux fournisseurs de services de santé anglophones comment s’adresser à cette communauté particulière. La plupart des gens assument qu’il n’y a pas de méthode de communication spécifique pour eux, ce qui est faux. Il faut comprendre la communauté pour mieux la servir », confirme M. Amon. L’évolution de la cause est notable selon lui.

Tous les participants se sont ensuite retrouvés pour faire du réseautage autour d’un dîner et exprimer ainsi leurs doutes, interrogations et succès avec confrères et intéressés.