Le mardi 17 mai, l’auditorium du Collège Boréal accueillait les finissants 2016 de l’établissement lors de la traditionnelle cérémonie de remise des diplômes. Ceux qui allaient bientôt devenir « les diplômés » étaient drapés dans leurs robes de cérémonie et avaient invité pour l’occasion leurs amis et leurs familles pour assister à ce moment important dans la vie d’un étudiant.
Il n’y avait pas que les élèves et leurs familles qui étaient émus cet après-midi-là. Le président du Collège Boréal, Pierre Riopel, célébrait, lui, sa dernière tournée, prenant sa retraite l’année prochaine après 30 ans de carrière.
« Je pense que j’ai appris quelques leçons de vie », lançait-il aux étudiants avant de leur en dévoiler quatre d’entre elles.
L’enseignement ne se limite pas à l’école. Toute la vie, notre milieu est notre éducation. Par ces mots, le directeur citait l’écrivain et poète français Paul Valéry, et ajoutait : « Si vous pensez que vous avez fini d’apprendre, détrompez-vous. Apprendre, c’est se remettre en question ».
Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible. Ici, Pierre Riopel empruntait les mots de l’auteur du Petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry, pour apprendre à ses élèves une leçon importante : savoir faire des choix qui mènent à des buts.
Enfin « soyez passionnés et fidèles à vous-même, observait le directeur. Vous savez qui vous êtes, vous connaissez vos valeurs. »
Des mots entendus et reconnus par les élèves du Collège Boréal qui recevaient des mains du président le diplôme tant convoité. Les flashs crépitaient et les familles n’hésitaient pas à donner de la voix à l’appel du nom de leur enfant qui venait chercher le diplôme, grand sourire aux lèvres.
Joan Caronni, fraîchement diplômé, sa toque plantée sur la tête, sourit face aux appareils photo. « C’est vraiment un moment très unique dans ma vie », dit-il. Cet étudiant international du programme adjoint juridique, est également le récipiendaire de la bourse d’excellence Pierre-Riopel pour son engagement dans le bénévolat et la francophonie, mais également pour la qualité de son parcours
scolaire.
« Je cherche un emploi dans le domaine juridique. J’aimerais être avocat ou alors travailler à la cour », explique-t-il au journal Le Métropolitain. La vie ne fait que commencer.
Photo: Les finissants du campus de Toronto