La Suisse jouit d’une solide réputation pour son chocolat, son fromage, ses vins et la précision de ses montres. La Confédération helvétique est reconnue pour ses produits de haute qualité et l’excellence de son service après-vente. Tout le monde sait enfin que la Suisse est également le pays des banques.
Le Consulat général de Suisse à Toronto saluait récemment le passage du nouveau responsable à la tête du Centre des affaires suisse au Canada, un organisme chargé de favoriser les importations de produits helvétiques dans notre pays. Markus Reubi vient de prendre ses fonctions après avoir occupé un poste au Département des affaires étrangères à Berne, ayant effectué auparavant un séjour de quatre ans à l’ambassade de Suisse en Chine.
« Toronto est un marché favorable aux échanges avec la Suisse. J’ai déjà constaté que le Canada et la Suisse se ressemblent dans plusieurs domaines. Ils partagent entre autres la langue française et l’amour du travail. Les Suisses aiment par ailleurs beaucoup le Canada », expliquait M. Reubi lors d’un cocktail organisé au consulat en présence de Ulrich Lehner, ambassadeur de Suisse au Canada, Beat Kaser, consul général de Suisse à Toronto ainsi que Markus Wyss, chef de marché pour l’organisme Switzerland Global Entreprise.
On a recensé environ 150 000 ressortissants suisses au Canada. Un bon nombre d’entre eux possèdent d’ailleurs la double citoyenneté. Le volume total du commerce entre les deux pays s’élève à cinq milliards de francs suisses, soit environ six millions de dollars canadiens. Selon M. Reubi, l’immensité du Canada et la proximité du marché américain restent les principaux défis dans sa nouvelle fonction.
Pour avoir un ordre d’idée des différences géographiques entre les deux pays, on pourrait mettre la Suisse 242 fois à l’intérieur du Canada, alors que l’Ontario affiche sensiblement la même population que la Suisse entière.
Ces différences n’ont pourtant pas fait froid aux yeux de Julien Favre. Arrivé de Genève il y a 10 ans pour ce qui devait être un séjour de deux ans, Julien a fini par décider de s’établir pour de bon dans la Ville reine. La HSB Bank Canada a rapidement saisi que son expertise dans la finance internationale serait un atout majeur dans son rôle de responsable de la gestion des fortunes. Même si les montagnes de son Valais natal et l’architecture ancienne des villes européennes lui manquent de temps à autre, Julien Favre a véritablement embrassé la culture et les valeurs du Canada. C’est le caractère dynamique de Toronto qu’il apprécie tout particulièrement, notant au passage qu’une foison de gratte-ciels est sortie du sol depuis son arrivée.
« Je me réjouis de me retrouver en Suisse parce que j’y ai ma famille, mais j’aime tout autant être au Canada », confiait-il tout en savourant un bon verre de vin valaisan.
Saviez-vous enfin que les petites capsules de café expresso qu’on utilise au bureau sont une invention suisse? Voyez que les Suisses ont du talent à revendre!
Photo : Markus Reubi