Depuis toujours, l’histoire des francophones de l’Ontario s’entrelace avec celle des Premières Nations, les premiers habitants pendant plus de 8000 années des terres ancestrales maintenant appelées le Canada et, bien sûr, la province de l’Ontario. Mais que s’est-il passé au début avec l’arrivée des Français?
L’influence du passage des Français peu avant l’arrivée des Britanniques marquera à tout jamais les institutions que l’on retrouve de nos jours. Le coureur des bois Étienne Brûlé et l’explorateur Samuel de Champlain sont reconnus dans les communautés qui nomment écoles et centres communautaires de leurs noms pour leur rendre hommage.
Les coureurs des bois ont vraiment été les premiers à s’intégrer aux communautés autochtones en créant des liens de passage, de commerce et d’amitié. Ils ont fait le travail « de terrain » entre les peuples qui se rencontraient pour la première fois. En fait, les premiers enfants « francophones » étaient d’origine métisse.
Et saviez-vous que les chevaux n’existaient pas au Canada? C’est Jean Talon, le premier intendant de la Nouvelle-France qui en importe lors de son mandat. Les femmes ont aussi leur place au sein de l’histoire. Madeleine-de-Roybon est une des pionnières de la Nouvelle-France. En plus d’être enseignante de français, elle a été la première femme européenne à posséder des terres en Ontario.
Franc Savoir propose le webinaire informatique et amusant de l’histoire de l’Ontario sur son site. L’organisme a d’autres webinaires disponibles sur divers thèmes d’intérêt. L’inscription est obligatoire pour la visualisation, mais gratuite.
L’histoire de l’Ontario français est animée par le fougueux et charismatique Félix Saint-Denis, directeur artistique de L’Écho d’un peuple. Ce méga spectacle estival raconte les 400 ans de francophonie en Ontario.
Au cours du webinaire, première partie d’une trilogie à venir, il propose d’autres matériaux de recherche pour les mordus de l’histoire. Quelle belle aventure!
Pour plus de renseignements, visitez https://francsavoir.ca/index.php
SOURCE – Élodie Dorsel
PHOTO – Félix Saint-Denis