Après avoir annoncé en septembre la nomination de Dyane Adam à la tête du Conseil de planification pour une université de langue française dans le centre-sud-ouest de la province, la liste s’est allongée avec la divulgation des six noms qui composeront ledit conseil.
Les membres du Conseil de planification sont Frédéric Dimanche, directeur de Ted Rogers School of Hospitality and Tourism Management à l’université Ryerson, Yollande Dweme Pitta, étudiante de doctorat à l’Institut d’études pédagogiques de l’Ontario, Léonie-Françoise Guenang Tchatat, fondatrice et présidente de La Passerelle-Intégration et Développement Économique (IDÉ), Normand Labrie, professeur à l’Institut d’études pédagogiques de l’Ontario de Université de Toronto, Fété Kimpiobi Ngira-Batware Kimpiobi, directrice générale de Solidarité des femmes et familles immigrantes francophones du Niagara (SOFIFRAN) et Glenn O’Farrell, président et chef de la direction du Groupe Média TFO.
« Je suis très contente de me joindre à ce comité qui est représenté par des personnes engagées sur le plan communautaire et je suis très heureuse que le dossier soit piloté par Dyane Adam, une personne pour qui j’ai beaucoup de respect », a annoncé Léonie Tchatat en entrevue avec le journal Le Métropolitain.
« Je porte derrière moi une vingtaine d’années d’expérience sur le terrain. J’ai porté le dossier de l’immigration aux niveaux provincial et fédéral. J’apporte un certain nombre d’expertises. Je suis très connectée sur le domaine de l’immigration », rapporte Mme Tchatat.
« Tous les membres du Conseil de planification ont manifesté un solide engagement à l’égard de la communauté francophone ainsi qu’à l’égard du système d’éducation postsecondaire en langue française. La richesse de leur expérience et la diversité de leurs points de vue seront un atout dans la mise en œuvre de notre plan visant à améliorer l’accès des étudiantes et étudiants ontariens à l’éducation postsecondaire en français », ont déclaré par voie de communiqué conjoint Deb Matthews, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, et Marie-France Lalonde, ministre déléguée aux Affaires francophones.
Le Regroupement étudiant franco-ontarien qui s’est largement impliqué dans le dossier de l’université franco-ontarienne a déploré l’absence de représentant de la jeunesse au sein du comité.
Le Conseil a six mois pour faire des recommandations visant à planifier les futures étapes pour une université de langue française ontarienne et devra présenter son rapport pour l’été 2017.