Les 28 février et 1er mars dernier, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) invitait les directeurs généraux d’organismes du centre-sud-ouest de la province à participer à la Table régionale à Mississauga. Au programme : deux jours d’échanges et de réseautage intercalés, le 28 février en soirée, par un « 5 à 7 » auquel a participé Marie-France Lalonde, ministre déléguée aux Affaires francophones.
Le thème de la cohésion communautaire et des comportements caractéristiques d’une équipe cohésive est revenu brièvement sur le tapis. Ce n’était pas la première fois que les participants à la Table régionale abordaient cette approche destinée à renforcir l’efficacité de leurs projets. Un tour de table a également permis de mettre en lumière la perception des participants quant aux défis rencontrés par leur organisme, entre autres au niveau des ressources humaines, et leurs attentes en ce qui touche à leur participation à la rencontre.
Le Plan stratégique communautaire de l’AFO a occupé une bonne partie du temps des directeurs généraux et représentants d’organisme. La Table régionale s’est ainsi demandé comment aligner ses objectifs locaux avec les orientations du Plan.
Des priorités à cet effet ont été tracées pour les trois prochaines années. La première, le renforcement des capacités, vise à assurer la pérennité des organismes et institutions contribuant à l’épanouissement de la communauté francophone et touche au financement, à la structure de gouvernance, aux compétences, etc. La deuxième, soit l’engagement et la participation, a trait à l’amélioration de la communication avec la communauté. La troisième vise à accroître l’accessibilité aux services et activités en français, particulièrement dans le domaine culturel. La quatrième rappelle l’importance de renforcer les capacités de participation et d’engagement communautaire des jeunes. La cinquième priorité touche aussi aux jeunes et concerne la diversification des activités qui leurs sont destinées et la nécessité de les impliquer dans leur organisation.
De manière générale, tous les participants en sont arrivés à la conclusion qu’il est important de partager les pratiques réussies. Le recrutement des bénévoles et le financement des activités sont deux autres priorités pour lesquels les participants ont jugé bon de collaborer pour trouver des solutions pratiques.
De Windsor à Oshawa, la francophonie revêt mille visages. Mais les besoins et les ambitions des uns et des autres se recoupent et se ressemblent, de sorte que mettre ses énergies en commun est une solution qui s’impose d’elle-même. Comme dit l’adage : l’union fait la force. Pour les minorités francophones, rien ne saurait être plus vrai.