Parents, élèves et enseignants s’étaient donné rendez-vous le jeudi 24 avril au gymnase de l’école Monseigneur-de-Charbonnel pour une soirée au cours de laquelle les diverses cultures de la communauté scolaire ont partagé les traditions de leurs pays d’origine. C’est la chorale de l’école qui a ouvert la fête en chantant le thème de l’événement, Siyahamba, qui signifie en zoulou « nous marchons dans la lumière de Dieu, oui nous y marchons ».
En entrant dans le gymnase, les nombreux visiteurs pouvaient faire le tour des pavillons installés le long des murs. Le nom de ces kiosques étaient représentatifs des pays et continents d’origine des étudiants de Monseigneur-de-Charbonnel, soit l’Afrique de l’Est, l’Afrique Centrale, l’Europe, le Canada, l’Afrique de l’Ouest et l’Australie, l’Asie, les Antilles et l’Afrique du Nord/Moyen-Orient.
Dans chacune des installations, les représentants des différentes régions étaient en grand nombre vêtus de costumes traditionnels, et les tables étaient remplies d’artéfacts, d’objets d’art et de nourriture, au grand plaisir des participants. Les mamans des élèves ont eu une grande part à jouer dans le succès de cette activité, assurant la partie culinaire. D’ailleurs, un grand nombre d’entre elles étaient présentes dans les pavillons pour accueillir chaleureusement les visiteurs et les inviter à goûter aux délices de leur pays. Dans la section réservée à l’Union Européenne, il y avait une table ronde derrière le kiosque remplie de desserts siciliens confectionnés par une maman qui ne parlait que l’italien. Du Pasticcini di Lapone aux framboises à la Giambellini, tout le monde a pu se sucrer le bec de ces délices de l’Italie.
Au cours de la soirée, au centre de la grande salle, les pavillons vedettes ont envoyé tour à tour des représentants pour des prestations de danse, de musique et de théâtre. Les jeunes étaient fiers de représenter leurs cultures respectives et surtout très heureux d’avoir cette occasion de partager avec d’autres leurs différences. « Ici, c’est une grande famille multiculturelle et cette soirée nous permet de démontrer notre fierté d’appartenir à nos cultures respectives, explique Rachelle Akakpo, étudiante originaire du Togo. C’est l’occasion aussi de constater que nous avons beaucoup d’expériences communes et que nous partageons quelque chose de plus grand que nous. Ce n’est pas tous les jours que nous pouvons défiler dans nos costumes traditionnels à l’école. C’est gratifiant et enrichissant. » Une expérience que plusieurs d’entre eux aimeraient revivre l’année prochaine.
Photo : Lara Kaze au pavillon de l’Afrique de l’Est