Après plusieurs années sans locaux, l’ACFO Toronto a emménagé dans les bureaux du Centre francophone de Toronto (CFT) au 20 Lower Spadina. Pour célébrer cette ouverture tant attendu, l’organisme francophone avait invité le public a participé à une mini réception. C’est Constant Ouapo, président du conseil d’administration de l’ACFO Toronto depuis le 4 décembre 2017, et Florence Ngenzebuhoro, directrice du CFT, qui ont coupé, sous les yeux éblouis du public, le ruban rouge et ont montré avec fierté le bureau de l’ACFO.

Trouver un local était primordial pour l’ACFO et M. Ouapo s’en explique en quelques mots: « Notre priorité, dans la mise en place de notre plan stratégique, était d’avoir un siège social ». Les raisons en sont simples: « Les gens ne vous font confiance que quand ils peuvent vous trouver quelque part et que vous avez une adresse physique. Aujourd’hui, nous avons des ordinateurs et une ligne téléphonique où on peut nous joindre », confie-t-il. L’organisme bâtit ainsi sa crédibilité auprès du grand public et accroît sa visibilité.

L’ACFO Toronto a fait appel au CFT au mois de mars pour avoir un bureau et n’a pas cherché ailleurs. « C’était un partenariat évident. Nous avons tout de suite pensé que le CFT pouvait nous appuyer. Nous avons adressé une lettre au conseil d’administration du Centre Francophone et, heureusement, ils ont accédé à notre requête », explique le président du conseil d’administration de l’ACFO.

Cette collaboration entre les deux organismes francophones a deux avantages. « Elle permet à l’ACFO Toronto de bien informer, défendre les droits, promouvoir les intérêts et dynamiser la communauté francophone de Toronto et au CFT de remplir sa mission qui est de contribuer au mieux être des francophones et des organismes du Grand Toronto dans toute leur diversité », a indiqué René C. Viau, vice-président du conseil d’administration du CFT.

Une fois l’accord mis en place, l’ACFO a pu poser ses cartons dans son nouveau quartier général. Avoir un endroit bien à elle va permettre à l’ACFO de recruter, par exemple, des stagiaires et des bénévoles. Constant Ouapo lance un appel à la communauté: « Nous sommes à la recherche de plusieurs volontaires qui peuvent nous aider ».

 

PHOTO: René C. Viau, Florence Ngenzebuhoro, Nathalie Nadon, et Constant Ouapo