Cet été, le Musée royal de l’Ontario (ROM) célèbre l’art de la courtepointe au Canada dans le cadre d’une exposition inédite. À l’affiche du 29 juin au 14 novembre 2024, Courtepointes, fabriquées au Canada réunit des pièces maîtresses de la collection du ROM.
L’exposition comprend une vingtaine de courtepointes provenant de l’ensemble du pays. La tradition de la courtepointe au Canada reflète l’importance accordée à la récupération des tissus et à la notion de communauté. Les motifs très élaborés et les détails méticuleux des courtepointes racontent la vie au quotidien d’hier et d’aujourd’hui, témoignant de la pertinence et de la qualité expressive de la technique.
« Des courtepointes artisanales fabriquées par les premiers arrivants aux courtepointes richement ouvrées des créatrices autochtones contemporaines, cette exposition raconte l’histoire intime de plus de 150 ans de la vie au Canada », affirme Josh Basseches, directeur général du ROM.
L’exposition examine l’art de la courtepointe au prisme de quatre thèmes : récupération et réutilisation; créativité; famille et communauté. Qu’il s’agisse de couvre-lits traditionnels ou de créations purement décoratives, ces œuvres hors du commun témoignent de l’ingéniosité et du savoir-faire des courtepointières au fil des générations.
« Chéries par les familles et les descendants des artisanes qui les ont fabriquées, ces courtepointes sont maintenant chéries par le ROM, mentionne Arlene Gehmacher, conservatrice L.R. Wilson des arts et cultures du Canada et commissaire-conseil de l’exposition Courtepointes, fabriquées au Canada. C’est un honneur pour le ROM de mettre en valeur ces trésors de famille et d’offrir aux visiteurs l’occasion unique d’apprécier l’art de la courtepointe. »
Parmi les points forts de l’exposition, mentionnons la courtepointe commémorative de Casey House, à Toronto, un hôpital voué au traitement des personnes qui vivent avec le VIH ou qui sont à risque de contracter; et L’arbre de la paix sauve la Terre de Minaajimo-Kwe, membre de la Première Nation de Curve Lake, dans laquelle la courtepointe se veut une expression du pouvoir et de la souveraineté autochtones.
Plusieurs activités sont proposées en galerie, invitant les visiteurs à confectionner leurs propres pièces en s’inspirant des courtepointes qui les entourent. L’exposition s’accompagne d’activités et d’événements spéciaux conçus tant pour les novices que les courtepointières chevronnées.
Les membres seront les premiers à découvrir l’exposition Courtepointes, fabriquées au Canada dans le cadre de l’avant-première du vendredi 28 juin. La visite de l’exposition est comprise dans le prix d’entrée au Musée.
Crédit photo : Nuit boréale (détail), 1956, Ada B. Torrance, comté de Simcoe. Don de The Star Weekly. Image © ROM.