Le Labo a célébré sa soirée de Noël et l’ouverture de ces nouveaux locaux le jeudi 7 décembre. Installé depuis septembre dans la salle 277 du 401, rue Richmond Ouest. le Labo prend peu à peu ses marques dans son nouveau local. Barbara Gilbert, la directrice du Labo, estime que l’organisme est vraiment chanceux d’avoir trouvé un tel endroit : « On nous a dit qu’il y avait une liste d’attente de trois ans pour rentrer dans l’édifice. On s’est mis sur la liste d’attente en janvier dernier. Au mois de septembre, on a reçu un coup de fil. Quand on a vu cet espace, ça a été le coup de foudre tout de suite. On sent vraiment qu’on a gagné la loterie ».
Claudette Jaiko, la présidente de l’organisme, est elle aussi très heureuse de cette installation. « Il faut penser que le Labo est dans un bon endroit car notre membriété a augmenté depuis que nous sommes ici. Nous avons six membres de plus », précise-t-elle. Trouver des nouveaux locaux, c’était la priorité numéro 1 du Labo et pour cause. Cela faisait quatre ans que l’organisme n’avait pas de local bien à lui. Il y a trois ans, le Labo était situé dans le quartier de La Distillerie mais le loyer était devenu trop cher.
« Les prix ont augmenté et on ne pouvait plus se le permettre », a confié la directrice générale. C’est à partir de là qu’a commencé la galère de logement pour l’organisme. « Notre bureau administratif était un temps dans le sous sol de l’Alliance Française, mais on était divisé entre deux lieux. »
Il faut savoir que les équipements étaient dans les locaux de Charles Street Video, partenaire du Labo. « Ce que nos membres nous disaient continuellement, c’est qu’il leur manquait un espace bien à eux pour venir travailler et pour se réunir », poursuit Mme Gilbert. Composé de deux salles distinctes, le nouvel endroit a donc tout pour plaire aux membres du Labo. L’équipe a installé ses bureaux dans la grande salle et l’autre pièce est réservée aux artistes. « Ce qui est excitant, ce sont toutes les possibilités de cet espace-là », mentionne la directrice du Labo.
Dans la seconde salle, des expositions seront organisées et des ateliers seront offerts. « On va aussi pouvoir accueillir des artistes en résidence. Maryse Arseneault y sera en janvier pour quatre semaines. Ce sera son studio. Elle aura accès à nos équipements et à nos logiciels. Elle aura un espace pour travailler. À la fin, il y aura une présentation au public du travail qu’elle aura fait », ajoute Barbara Gilbert. Cet emplacement fait l’unanimité parmi les artistes francophones présents à la soirée et Mme Gilbert le confirme : « Les gens sont super heureux, surtout ceux qui nous connaissent depuis le début et qui ont vu tous les problèmes que nous avons eu à trouver un espace. »
Photo : de gauche à droite : (devant) Jacqueline Hébert, Carolina Reis et Nicolas Haddad; (derrière) Didier Leclair, Yves Turbide, Claudette Jaiko, Anthony Robert-Frigon et Barbara Gilbert