Richard Caumartin

Les administrateurs, employés et membres du centre d’éducation alternative pour adultes Le Collège du savoir se sont réunis virtuellement le 30 novembre pour présenter le rapport annuel de la dernière année financière dans le cadre de l’assemblés générale annuelle (AGA) de l’organisme.

La rencontre, présidée par le président de l’organisme, Don Simmons, a débuté par une minute de silence à la mémoire de l’ancienne présidente, Lucette Shibanda, décédée le 19 décembre 2022, et l’AGA s’est enchaînée.

« L’année 2022-2023 a permis de souligner les 30 ans d’action du Collège du savoir. Cet anniversaire nous a donné l’occasion de célébrer les nombreuses réalisations et le chemin parcouru, et de nous projeter vers l’avenir. Nous remercions la Fondation Trillium de l’Ontario qui, grâce à ses fonds de résilience, nous a permis de développer des politiques de bonne gouvernance, ainsi qu’un plan stratégique quinquennal pour 2023 à 2028, a indiqué M. Simmons.

« Par le biais des différents projets réalisés au cours de l’année, le Collège du savoir a contribué à répondre aux besoins clairement exprimés par ses apprenants, ses membres et partenaires. »

L’organisme offre le Programme d’alphabétisation et de formation de base aux apprenants afin d’effectuer une transition réussie vers un emploi, des études postsecondaires, un apprentissage ou l’école secondaire, et ainsi augmenter leur autonomie, poursuit le président.

« Le Programme propose également des ateliers d’employabilité, du langage du français au bureau, de lecture, écriture et calcul de base. Ces formations permettent aux apprenants d’acquérir les connaissances qui leur permettront d’obtenir une équivalence du diplôme secondaire de l’Ontario.

La secrétaire de l’organisme, Marie-Thérèse Kanyinda, a ensuite lu le rapport d’activités de la direction générale, Saint-Éloi Tshilumba.

« Nous souscrivons au changement, car il a toujours été une constante chez nous. Voilà pourquoi nous profitons de chaque occasion de préparer les apprenants à trouver des emplois valorisants dans les secteurs aux prises avec des pénuries de main-d’œuvre, précise-t-elle.

« Nous avons su relever rapidement le défi de l’apprentissage en ligne durant la pandémie et nous continuons de nous adapter aux besoins en constante évolution de nos apprenants et apprenantes en matière de prestation de services. Nous sommes prêts à accueillir à bras ouverts le flux croissant de nouveaux arrivants grâce à nos programmes de formation linguistique; il s’agit là de la première étape que plusieurs entreprennent pour s’intégrer à leur nouvelle communauté et à bâtir leur vie en Ontario, ajoute Mme Kanyinda.

« Au cours de l’année 2022-2023, 14 personnes ont terminé leur formation et ont quitté le centre. De ce nombre, 72 % (10) ont décroché un emploi, 21 % (3) se sont inscrits à une autre formation et 7 % (1) ont affirmé avoir acquis de nouvelles compétences qui leur serviront dans leur bénévolat ou leur quotidien. Même si leurs objectifs étaient aussi variés que leurs traits de personnalité, nous avons réussi à leur offrir un service de qualité, comme le démontrent nos sondages de satisfaction. »

Le Collège du savoir a donc servi 69 apprenants au cours de la dernière année dans différents services d’enseignement de jour, de soir et de fin de semaine. Les services d’alphabétisation sont offerts de façon hybride. Les formations sont offertes de façon individualisée et en groupe.

« Les ateliers répondent aux besoins d’une clientèle très diversifiée qui arrive avec des objectifs précis. Pour certains, c’est d’acquérir les compétences nécessaires pour effectuer un retour sur le marché du travail ou pour maintenir leur emploi. D’autres veulent perfectionner leurs compétences de base afin de reprendre des études qui mèneront vers un diplôme secondaire ou l’équivalent. Cependant, d’autres cherchent tout simplement à améliorer leur qualité de vie. Peu importe la raison pour leur retour en formation, ces personnes recherchent l’acquisition de compétences qui leur permettront de vivre, d’apprendre et de travailler », conclut M. Tshilumba.

Étant donné que personne n’a soumis sa candidature au conseil d’administration avant la date de l’AGA, il n’y a pas eu d’élection.

Photo : Don Simmons