Cette année marquera la célébration inaugurale de ce nouveau jour national férié. La Journée a été créée pour que les Canadiens puissent réfléchir aux actes commis par le Canada contre les Premières Nations et surtout s’éduquer et réévaluer leurs connaissances culturelles. Elle vise à reconnaître et à commémorer l’héritage des pensionnats autochtones où des dizaines de milliers d’enfants ont été retirés de leur famille et forcés de suivre des cours qui les ont séparés de leur culture.
Avant d’être un jour férié, la « Journée de la chemise orange » existait depuis 2013. Les Canadiens portaient la couleur orange en signe d’alliance et de soutien envers les communautés autochtones.
Cette année, avec la découverte de restes d’enfants sur plusieurs sites de pensionnats, la Journée devient essentielle pour réfléchir sur le passé de la nation. Contrairement à plusieurs autres jours fériés, le cœur n’est pas à la fête mais plutôt à la réflexion.
En tant que jour férié, le 30 septembre verra probablement les banques, les bureaux fédéraux et de nombreux organismes fédéraux fermés. L’Ontario, lui, fera partie des provinces canadiennes avec le Nouveau-Brunswick, l’Alberta et la Saskatchewan, qui ne reconnaîtront pas le 30 septembre comme jour férié provincial.
La chaîne Loblaws a annoncé qu’il n’y aurait aucun changement à ses opérations pour la Journée de vérité et de réconciliation, ce qui a choqué plusieurs de ses travailleurs. Est-ce un recueillement sérieux si c’est pendant les heures de travail?
Il y en a d’autres pour qui la Journée ne devrait pas être fériée. Selon eux, les gens cherchent simplement un congé supplémentaire et oublient le vrai but. Et puis, si ce n’est pas un jour férié, les élèves pourront être l’école en train de souligner cette Journée, comme c’est le cas pour le Jour du Souvenir, plutôt que d’être en mode vacances à la maison.
De plus, se rajoutent les restrictions sanitaires qui ne facilitent pas les rassemblements. Peut-être qu’une commémoration personnelle reste la plus sage pour 2021.