L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario a dressé un bilan positif de ses activités lors de son AGA 2025 à Richmond Hill, au nord de Toronto. Entre gouvernance, formation, enjeux culturels et financiers, les membres ont souligné les avancées et tracé les priorités pour l’année à venir.
Christiane Beaupré – IJL
L’Assemblée générale annuelle de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) a eu lieu le samedi 25 octobre à Richmond Hill, au nord de Toronto, le lendemain du gala de remise des Prix de reconnaissance 2025 de l’organisme et a clôturé son congrès annuel.
Les délégués ont ouvert la séance en entonnant l’hymne franco-ontarien Notre Place, avant d’écouter le rapport du président Fabien Hébert. Il a rappelé les succès récents de la communauté, notamment les festivités du 50e anniversaire du drapeau franco-ontarien avec la lieutenante-gouverneure Edith Dumont à Sudbury, ainsi que l’avancement des États généraux et la publication de deux études stratégiques sur la pénurie de main-d’œuvre francophone et sur le postsecondaire en français.
« Les priorités demeurent claires : accès aux soins, à l’éducation, au postsecondaire, soutien aux centres culturels et aux médias, ainsi que l’immigration francophone, a affirmé M. Hébert. Avec votre engagement et votre solidarité, nous continuerons à bâtir un avenir francophone fort, équitable et durable en Ontario. »
Puis, le directeur général de l’AFO, Peter Hominuk, a présenté les moments forts de l’année, rappelant notamment les Assemblées citoyennes, offrant aux membres l’occasion d’échanger avec les dirigeants, et le lancement du programme Forces Franco, composé de huit séances interactives destinées à renforcer les compétences en gouvernance, financement, communication et intelligence artificielle. « Ensemble, nous avons franchi des étapes importantes vers une francophonie plus forte, plus inclusive et plus visible », a-t-il ajouté.
Le rapport financier, présenté par Andrée-Anne Boyer de la firme Marcil Lavallée, a mis en lumière un excédent budgétaire de plus de 50 000 $, dont la majeure partie a été versée dans le fonds de réserve de l’AFO.
Lors des élections, cinq postes ont été pourvus pour un mandat de deux ans : Denise Lemire (Aînés et retraités), France Lamarche (Femmes), Luc Bonaventure Amoussou et Naromie Azar Charles (MREF), ainsi que Jean Claude Ngendahayo (Sud-Ouest).
Plusieurs propositions issues de la salle ont été consignées au procès-verbal, notamment celle de Serge Miville de l’Université de Sudbury, appuyée par Mélina Leroux de la FESFO. Ils demandent que l’AFO suive de près la situation financière des collèges de langue française et fasse des représentations publiques pour promouvoir un financement accru et permanent des programmes d’appui aux langues officielles.
Le prochain congrès annuel se tiendra de nouveau à Richmond Hill du 22 au 24 octobre 2026, la région de Toronto étant privilégiée en raison de la participation élevée des organismes et partenaires.
Photo : Les administrateurs de l’AFO entourés de quelques membres de l’équipe (Crédit : journal Le Métropolitain)






