Le Métropolitain

La rentrée scolaire revisitée par le Csc East Mississauga

Pour l’œil aiguisé, une légère inquiétude pouvait se lire dans les yeux des participants au webinaire organisé, le 11 août dernier, par le Centre de santé communautaire (Csc) East Mississauga sous le sympathique thème de « Venez jaser avec nous ».

Et pour cause, même si l’événement se voulait pour vocation « se revoir, discuter, mais aussi partager des astuces et idées sur comment retourner à la vie extérieure maintenant que la région de Peel est en étape 3 du déconfinement », la « jasette » était surtout centrée sur l’immense défi que représente la rentrée scolaire qui approche à grands pas dans un contexte cornélien et « coronien ».

Au-delà du jeu de mots qui vaut ce qu’il vaut, l’enjeu est de taille, car le retour en classe se fera bel et bien en présentiel, autant dire un véritable casse-tête pour le gouvernement qui décide et, surtout, pour les petites mains qui exécutent!

Toutefois, les traits ont vite fait de se radoucir pour faire place à la bonne humeur et à une ambiance amicale lors de ce webinaire, sans doute que la jovialité des animateurs de la rencontre Awa Diop, assistante Promotion de la santé au sein du Csc East Mississauga et Louis Kdouh, président de la Commission nationale des parents francophones, y est pour quelque chose.

Du reste, pour ne pas jaser trop, de tous les points abordés, un seul semblait concentrer les préoccupations et les questions de l’assistance, laquelle se composait en grande partie de personnes issues du secteur éducatif et de la petite enfance, des gens en première ligne donc, mais parents avant tout.

Il s’agit du port du masque qui, pour rappel, sera obligatoire à partir de la 4e année. Pour Louis Kdouh, et cette fois sous la casquette de l’enseignant, « il sera très difficile de communiquer avec les élèves avec un masque, on voit bien ce que cela donne dans les commerces par exemple ».

Ceci dit, le port du masque n’est qu’une « inconnue » parmi d’autres dans cette équation à s’arracher les cheveux, à l’instar de faire observer les mesures de distanciation sociale à des enfants dont les jeux sont pour le moins tactiles. Peut-être qu’un projet pilote – des classes tests – aurait été judicieux à mettre en place avant d’appliquer les mesures et recommandations gouvernementales sur plus de deux millions d’élèves de la maternelle à la 12e année que compte la province. On dit ça, mais on ne dit rien!

SOURCE – Soufiane Chakkouche

PHOTO – Awa Diop, assistante, Promotion de la santé, au Csc East Mississauga

Louis Kdouh, président de la Commission nationale des parents francophones.
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