Voilà déjà un an que la première scène ouverte francophone de Toronto fait des émules au sein de la communauté et réunit le meilleur des artistes locaux. Un pari audacieux qui s’est révélé payant puisqu’il est désormais immanquable dans le paysage culturel de la ville.

Créé par Cyril Mignotet et Florian François en octobre 2014, ces rendez-vous mensuels ont pour motivation première de faire vivre la musique en français dans la Ville reine et de révéler au public plusieurs talents qui souhaiteraient monter sur scène. Matériel et instruments sont fournis dans la grande salle du Free Times Café, qui accueille fidèlement la plupart des représentations. Le principe est simple : les musiciens et comédiens s’inscrivent sur une liste et se produisent à tour de rôle devant des spectateurs toujours plus nombreux. L’entrée est gratuite, permettant ainsi à tout un chacun d’y avoir accès pour le prix d’une consommation.

C’est le 22 octobre qu’aura lieu cette soirée, à partir de 19 h 30 pour les artistes, et 20 h pour le public. « Entre 15 et 20 artistes seront présents, explique Cyril Mignotet. Je suis satisfait d’être toujours ici, d’être avec des partenaires. Nous nous sommes ancrés dans la vie francophone de Toronto. C’est une sorte de reconnaissance de notre travail. » 

Toujours à la recherche d’un espace plus grand qui permettrait d’accueillir plus que 60 spectateurs, il n’a pour l’heure pas trouvé plus accueillant que le Free Times Café. « On essaie toujours de trouver une salle qui réunit tous nos critères en matière de convivialité, de service et qui dispose d’une scène proche des spectateurs, ajoute-t-il. Nous avons atteints une performance qui correspond à nos moyens actuels. On ne peut pas aller plus loin sans financement. »

Bientôt, d’autres activités plus diversifiées se mettront en place. « Des ateliers seront proposés, poursuit Cyril Mignotet. D’abord l’écriture et plus tard l’initiation à la guitare. » Satisfait du parcours de Franc’Open Mic, l’organisateur reconnaît que ces soirées musicales sont désormais « bien installées » dans la scène torontoise, et c’est tant mieux.