Le Commissariat aux services en français s’était joint aux célébrations à l’occasion du Jour de Franco-Ontariens en organisant un après-midi portes ouvertes le vendredi 23 septembre.

Une salle disponible pour la communauté
L’opportunité pour le commissaire François Boileau de présenter à la communauté les nouveaux membres venus gonfler les rangs de son équipe, mais aussi de dévoiler les nouveaux bureaux situés au 800 rue Bay.
Conviviaux et modernes, les locaux présentent la particularité de mettre à disposition durant la semaine, sans frais et sous réservation, une salle (la salle Albert Roy) de la communauté, utilisable en salle de rencontre.

Le Commissariat a pour mandat de « surveiller l’application de la Loi sur les services en français, de surveiller que le gouvernement provincial et ses ministères et agences offrent des services en français de qualité » rappelait le commissaire en entrevue avec le journal Le Métropolitain.
Au détour des couloirs, le public découvre les bureaux des enquêteurs du commissariat. Ce sont eux qui reçoivent les plaintes pour ensuite entamer les démarches afin de savoir si une plainte est recevable ou non. Si la plainte est recevable, l’enquêteur devra déterminer alors de quelles façons la loi s’applique et transférer l’information au ministère concerné.
« On est là pour soutenir la population. On veut être à l’écoute de la population, mais aussi du gouvernement », indique le commissaire.

L’université franco-ontarienne
De la faute d’orthographe sur une affiche, au manque de services de santé en français dans la région de Peel-Halton jusqu’à l’absence de programmes en français dans le Centre Sud-Ouest, le Commissariat intervient sur différents fronts. C’est d’ailleurs suite à un rapport de ce dernier que le dossier de l’université francophone est revenu à l’avant-plan.

Un dossier pour lequel le commissaire a gardé un certain retrait depuis.

« Mon impact a été que le gouvernement comprenne que l’on n’a pas assez de programmes », explique le commissaire, qui considère la mise en place d’un Conseil de planification comme une « bonne étape » cela en grande majorité dû au fait de l’annonce de Dyane Adam, ancienne commissaire aux langues officielles, à la tête du Conseil.

« Je connais très bien Dyane Adam », note François Boileau qui fut l’un de ses employés. C’est une personne qui n’acceptera pas de perdre son temps. Je la sais très intègre, très fondamentalement indépendante. »

Laurence Stenvot