La Semaine de la francophonie de Toronto était officiellement lancée le samedi 20 mars par une soirée virtuelle organisée par le Collège Boréal. Animé par Abel Maxwell, l’événement empruntait à diverses disciplines artistiques pour souligner la richesse des expressions associées au français.
À cette caractéristique, M. Maxwell, dans son mot d’ouverture, en a fait remarquer une autre : celle du caractère international de cette langue, et le fait que les célébrations qui l’entourent, à l’occasion de la Journée internationale de la francophonie qui se tient le 20 mars, touchent des millions de personnes partout dans le monde.
La vice-présidente du Collège Boréal, Lise Béland, qui est à la tête du comité organisateur des festivités dans la métropole canadienne, a été la première d’une longue liste de dignitaires à prendre la parole. « La Journée internationale de la Francophonie et la semaine qui l’entoure sont l’occasion de promouvoir toute la diversité et toute la splendeur de la francophonie torontoise », a souligné Mme Béland qui a profité de l’occasion pour saluer le mérite de tous ceux qui s’impliquent dans la mise sur pied de ce rendez-vous annuel. « Longue vie à la francophonie de Toronto! », s’est-elle exclamée, invitant le public à trinquer en l’honneur de cette fête d’envergure et ce qu’elle représente.
Le président du Collège Boréal, Daniel Giroux, a de son côté convié le public à participer à la journée d’activités familiales du 27 mars. Puis, les premiers ministres Justin Trudeau et Doug Ford ont rappelé les intentions et réalisations de leurs gouvernements respectifs en ce qui touche aux communautés francophones. Caroline Mulroney, ministre des Affaires francophones, Tudor Alexis, consul de France à Toronto, John Tory, maire de Toronto et plusieurs autres se sont aussi exprimés quant à cette journée très spéciale.
D’autant plus spéciale que la Semaine de la francophonie de Toronto passe cette année le cap des 20 ans. C’est pourquoi, au cours de la soirée, un hommage a été rendu au Bureau du Québec à Toronto et au Collège universitaire Glendon, pionniers dans la promotion de cet événement, de même qu’au Centre francophone du Grand Toronto et à la Société Radio-Canada qui leur ont emboîté le pas. Quelques témoignages de personnalités ayant été au premier rang pour constater, au cours des années, le développement de ce rassemblement haut en couleur, ont mis en relief son évolution.
La dimension artistique de la soirée s’est déroulée en deux volets, d’abord avec une prestation de Flip Fabrique, une troupe de cirque du Québec, dont le spectacle Blizzard constituait un dernier « au revoir » à l’hiver en cette première journée de printemps.
La musique a ensuite pris le relais avec Mimi O’Bonsawin, Kaabi Kouyaté, Mélyssa Rose, Patricia Cano et la formation Zilis d’Or. Cet éventail de talents constituait également un panorama de la francophonie internationale par la diversité des cultures et des origines qui étaient ainsi mises en vedette.
Abel Maxwell a clôturé par une chanson de son cru, puis le rideau est tombé sur le lancement de cette célébration qui, après deux décennies d’existence, est aujourd’hui un incontournable de la vie culturelle de la capitale ontarienne.
PHOTO – La chanteuse Patricia Cano et ses musiciens (à gauche, Luis Orbegoso Cajón, et à droite, Louis Simao) faisaient partie des nombreux artistes invités à la soirée de lancement.