Le Conseil scolaire catholique (Csc) MonAvenir annonce que son directeur de l’éducation, André Blais, quittera ses fonctions à la fin de la présente année scolaire.

Après une trentaine d’années dédiées à l’éducation catholique de langue française, M. Blais a récemment fait part à la table des conseillers scolaires de son souhait de passer à la retraite.

André Blais a été nommé directeur de l’éducation à l’automne 2015. Les réalisations sous sa direction sont nombreuses. Dès son entrée en poste, M. Blais a mené un processus exhaustif pour renouveler l’identité corporative du conseil scolaire, jusqu’alors connu sous le nom Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud. À la suite de consultations et de multiples rétroactions, c’est en mai 2017 que le Conseil a adopté sa nouvelle désignation : Conseil scolaire catholique MonAvenir.

M. Blais a ardemment travaillé à l’élargissement du réseau d’écoles afin de pouvoir offrir l’option d’une éducation catholique de langue française à plus de familles. Durant son mandat, les communautés de Caledon, Scarborough, Stouffville, Milton, Etobicoke et Peterborough ont eu accès à de nouvelles écoles. À Oakville et Cambridge, les deux écoles secondaires ont profité d’agrandissements, afin de pouvoir répondre à la croissance de l’effectif dans ces régions. Plusieurs autres projets ont été initiés dont la construction d’une nouvelle école secondaire à Vaughan et celui d’une école élémentaire à Cobourg qui débutera sous peu. Le Csc MonAvenir continue ses démarches pour obtenir des terrains à Mississauga, Brooklyn et Brampton afin d’y bâtir de nouvelles écoles.

Tout au long de son mandat, M. Blais a poursuivi sans relâche des revendications auprès du ministère de l’Éducation et a soutenu le démarchage politique des conseillers scolaires pour que le projet de construction d’une nouvelle installation scolaire pour l’Académie catholique Mère-Teresa à Hamilton puisse débuter. L’administration poursuit également ses démarches pour ouvrir une nouvelle école secondaire dans le secteur de Toronto Sud. Ce sont deux régions où les communautés scolaires revendiquent des installations scolaires comparables à celles offertes dans les systèmes anglophones.

En plus de l’ouverture de nouvelles écoles ou l’obtention de financement pour d’autres, le mandat de M. Blais a aussi vu la réalisation du plan stratégique 2016-2022. Les accomplissements témoignent d’une augmentation des taux de réussite des élèves ainsi qu’un impressionnant taux de diplomation pour les finissants de 12e année.

M. Blais a exercé un rôle de leader sur le plan provincial en tant que président, pour deux années consécutives, du Conseil ontarien des directions de l’éducation de langue française (CODELF). Sous sa direction, le CODELF a traité de dossiers de grande importance dont les besoins de recrutement du personnel enseignant pour un système en croissance, le programme Droit de lire, les cours en ligne et l’équité de la rémunération des cadres comparativement aux homologues des systèmes de langue anglaise.

Il a agi à l’échelle nationale en collaborant avec ses collègues à la direction de conseils scolaires de langue française dans toutes les provinces hors Québec. M. Blais est membre de l’exécutif du Regroupement national des directions générales de l’éducation.

Il ne serait pas possible de passer sous silence son leadership assidu tout au long de la pandémie, alors que les écoles et les communautés scolaires devaient s’adapter aux mesures sanitaires et à la prestation d’une éducation devant être livrée à distance, en virtuel.

Pendant ce parcours imprévisible, M. Blais avait à cœur de maintenir une communication constante auprès du personnel et des parents afin d’assurer que tous puissent être saisis des changements à venir. Sa préoccupation première a toujours été celle du bien-être des élèves et du personnel durant cette période très difficile.

« Au nom de l’ensemble des conseillers scolaires du Csc MonAvenir, je fais part de la très grande appréciation du leadership exercé par André Blais tout au long de son mandat, a souligné la présidente du Csc MonAvenir, Geneviève Grenier.

« M. Blais a su bâtir une culture de gestion fondée sur le principe d’équipe et de collaboration. Il a été novateur dans ses idées et ses solutions. Il a investi le temps et l’énergie nécessaires à la création d’un style de gestion cohérent avec la mission, la vision et les valeurs du Conseil. Il nous a inspirés par ses convictions, ses connaissances des dossiers et son engagement auprès de la communauté. »

« Je suis très fier de tous les élèves qui sont passés par nos écoles et des membres du personnel que j’ai pu côtoyer, a confié M. Blais lorsqu’il a fait part à l’équipe de gestion de sa décision de prendre sa retraite. J’ai été choyé d’être entouré d’une si belle équipe de fins collaborateurs. Il est temps pour moi de profiter du moment pour passer du temps de qualité avec mes proches et pour entreprendre de nouveaux projets personnels. Déjà ma famille s’agrandira avec l’arrivée du premier petit-enfant. C’est un moment que je souhaite vivre pleinement ».

Une reconnaissance officielle sera organisée au cours des prochains mois pour donner l’occasion à la communauté scolaire de lui faire part de ses félicitations pour une carrière exceptionnelle et pleinement réussie.

M. Blais quittera ses fonctions à la fin de l’année scolaire 2022-2023. Un processus de recrutement sera entamé sous peu pour trouver une nouvelle direction de l’éducation pour mener l’équipe du Csc MonAvenir.

Source : Csc MonAvenir

Photo (archives Le Métropolitain): André Blais