Abel Maxwell a livré une prestation mémorable le dimanche 7 juillet sur la plus grande scène de l’AFROFEST. En s’amusant sur la scène et en donnant du plaisir aux nombreux festivaliers du parc Woodbine de Toronto, il a su démontrer toute sa maîtrise de la scène pour sa première participation à l’événement.

Dramane Denkess

Arrivé il y a une quinzaine d’années en Amérique du Nord sans argent, sans emploi et sans connections, Abel Maxwell a dû d’abord se battre contre les vents contraires afin de se faire une place dans la société. Détenteur d’une maîtrise en administration des affaires (spécialisation marketing et finances) et de distinctions du troisième cycle du Conservatoire national de Lyon et du Conservatoire Royal de Toronto, il a mis son expertise au service de plusieurs organisations comme Ricoh Canada et notamment le Centre francophone du Grand Toronto en tant que chef des communications où il a été responsable de partenariats majeurs aux niveaux politique, juridique et de l’immigration francophone dans le Grand Toronto.

Membre de la Fédération des gens d’affaires, il a su s’impliquer au sein de plusieurs conseils d’administration, dont ceux de la fondation Breault, de l’Alliance nationale de l’industrie musicale, de la Franco-Fête de Toronto, de l’Université du Québec en Outaouais et récemment au sein du Club canadien.

Mais toute cette expertise d’entrepreneur et tout ce savoir-faire dans le monde de l’administration n’ont pas résisté à l’appel de la musique. « C’est comme ça la vie. Il y a ce qu’on sait faire et il y a ce qui nous passionne plus que tout. La musique et moi, c’est toute une histoire. Forcément une histoire d’amour », avoue-t-il

Ayant évolué sur trois continents l’Europe (France, Pays-Bas), l’Afrique (Sénégal, Togo) et l’Amérique du Nord (Canada, États-Unis), Abel Maxwell a profité de cette somme d’expérience pour donner à sa musique une coloration particulière. Un mixte de différents genres musicaux gravitant autour de son rythme de prédilection : l’afrobeat.

Artiste de la francophonie nord-américaine, Abel Maxwell est aujourd’hui auteur de cinq albums, chanté principalement en français, en anglais, en mina et en wolof. Il s’agit de textes inspirants sur un tapis de musique d’ici et d’ailleurs, avec des thématiques qui prônent le vivre ensemble, le respect de la dignité humaine, le leadership, l’apprentissage interculturel, la tolérance, la diversité et l’inclusion. 

« Ma musique est axée sur le leadership qui inspire. J’aime encourager les jeunes à croire en leur pouvoir de changer les choses, en façonnant ainsi un avenir plus radieux pour l’humanité », explique-t-il.

Reconnu sur la plateforme artistique internationale, le parcours d’Abel Maxwell est une histoire passionnante de persévérance et de vision. Arrivé au Canada avec des rêves pleins la tête, il savoure aujourd’hui une reconnaissance du milieu en tant qu’artiste et personnalité publique. Ses contributions exceptionnelles ont attiré l’attention des médias et ont abouti à l’attribution du prestigieux Ordre de la Pléiade, décerné le 20 mars dernier par la lieutenante-gouverneure de l’Ontario.

Photo: Abel Maxwell